Toys Club « prenez le plaisir, laissez-nous le reste. »

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Dans « Portrait d'entreprise », Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline interviewe chaque semaine sur France Bleue 107.1 un chef d'entreprise sur son parcours, sa vision de l'entrepreneuriat, et son projet d'entreprise. Retrouvez les podcasts et les versions écrites des interviews.

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« Prenez le plaisir, laissez-nous le reste. » Telle est la devise de Toys Club, une entreprise parisienne pas tout à fait comme les autres. Comme son nom l'indique, Toys Club se définit comme un club et ne vise pas le public de masse, mais celui des passionnés de voitures de luxe, ayant les moyens d'assumer leur passion. Pour Maxime Bertin-Mourot, l'un des co-fondateurs de Toys Club, tout est parti de son envie de racheter à l'un de ses amis sa voiture de luxe. « Il m'a convaincu que ce n'était pas la meilleure solution parce que lui-même l'utilisait très peu, » se souvient Maxime Bertin-Mourot. « C'était pour lui plus un stress qu'autre chose, il dépensait beaucoup d'argent pour pas grand-chose et il ne pouvait pas s'en servir pour partir en week-end avec sa famille. » Ne renonçant pas à leur passion pour les belles voitures, les deux amis se mettent donc à réfléchir « à une solution qui pourrait se substituer à l'achat individuel, » et très vite a surgi l'idée d'un club. « Nous nous sommes rendus compte qu'il en existait en Angleterre ; nous avons été voir comment ils fonctionnaient et de quelle manière nous pouvions aménager cela à la sauce française. » Les deux amis cherchent des partenaires de référence dans le secteur automobile et finissent par s'associer avec Alain Prost. En dépit de cotisations élevées pour les membres (entre 13.800 euros et 25.000 euros par an, le projet enclenche la marche avant: Toys Club dénombre une centaine de membres rien que sur Paris, dispose de centres à Cannes et Lyon et lancera un site à Bruxelles en 2012.

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