(AOF) - Les Bourses européennes ont poursuivi leur déclin ce lundi, sur fond de crise de la dette de la zone euro et dans l'attente du coup d'envoi de la saison des résultats trimestriels aux Etats-Unis. Les investisseurs restent inquiets de l'évolution de la crise de la dette et la réunion Sarkozy-Merkel d'aujourd'hui n'a débouché sur aucune mesure concrète. A Paris, les investisseurs redoutent les conséquences négatives pour le secteur bancaire de l'instauration d'une taxe Tobin exclusivement française. Le CAC 40 a fini sur une perte de 0,31% à 3127,69 pts, l'Eurotop 100 a perdu 0,47% à 2 116 pts. Le titre Unicredit a affiché aujourd'hui un repli de 11,84% à 2,286 euros, signant de loin la plus forte baisse des valeurs bancaires européennes. Sur les trois dernières séances, la banque italienne avait déjà enregistré un recul de 37%. Cette glissade est liée à l'augmentation de capital de 7,5 milliards d'euros qui débute aujourd'hui. Les détails avaient présenté la semaine dernière. L'établissement a annoncé qu'il avait dû consentir à une décote de 43% pour pouvoir mettre en oeuvre cette opération. Les valeurs bancaires ont figuré aujourd'hui parmi les plus fortes baisses de l'indice CAC 40. Ainsi, Société Générale a reculé de 3,63% à 15 tandis que Crédit Agricole et BNP Paribas ont cédé respectivement 2,08% à 4,043 euros et 1,97% à 27,895 euros. Les investisseurs redoutent les effets de l'instauration éventuelle d'une taxe sur les transactions financières. En effet, un tel projet de loi pourrait être présenté au Parlement dès le mois de février selon les déclarations de Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au Logement. Le titre Renault a cédé 0,41% à 28,195 euros malgré une note favorable de Citigroup. La banque américaine a relevé sa recommandation de Neutre à Achat selon une source de marché. L'objectif de cours a été porté à 35 euros contre 32 euros auparavant. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans la nouvelle opinion positive de Citigroup : la valorisation du groupe, ainsi que l'attention portée par le constructeur sur la croissance hors Europe.
La production industrielle allemande a reculé de 0,6% en novembre. Les économistes visaient une baisse de 0,5% après la hausse de 0,8% observée en octobre. A 17h40, l'euro cote 1,2738 dollar.
Ventes au détail : Ces chiffres sont très suivis par les économistes car les ventes au détail constituent une part importante de la consommation des ménages. Aux Etats-Unis, elles représentent ainsi le tiers de la consommation qui est la principale composante du PIB. Ils permettent également de valider ou relativiser les indications de l'indice de confiance des ménages du Conference Board. Outre Atlantique ce rapport est publié par le département américain du commerce qui donne une estimation du total des ventes au détail (y compris celles des produits alimentaires) réalisées sur un mois, d'après un échantillon de 5000 établissements détaillants. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/5
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