(AOF / Funds) - L'Association Française de la Gestion financière considère qu'une taxe sur les transactions financières peut s'envisager à condition qu'elle respecte deux principes : être suffisamment universelle pour ne pas créer des délocalisations qui ne feraient que déplacer les activités vers des zones moins régulées et cibler les transactions qui contribuent à alimenter la spéculation et le court-termisme, conformément aux orientations du G20. Or, pour l'association " le projet envisagé ne correspond pas à ces principes et aurait des conséquences dévastatrices pour l'industrie française de la gestion ". En effet, " cette taxe soumettrait les clients d'OPCVM à une double imposition que ne subirait aucun autre produit d'épargne ". Par ailleurs " elle diminuerait le rendement des OPCVM monétaires de plus de 1%, ce qui conduirait à leur disparition. Elle réduirait d'au moins 0,5% le rendement des OPCVM actions et obligations, ce qui aboutirait soit à leur transfert vers d'autres places concurrentes, soit à leur substitution par des fonds étrangers non soumis à la taxe ". " L'économie française a pourtant plus que jamais besoin d'une industrie de la gestion robuste et dynamique " souligne l'AFG. La gestion d'actifs en France " représente l'une des forces de notre place financière avec plus de 600 entreprises, 83 000 emplois dont 26 000 propres aux sociétés de gestion, plus de 2 600 Mds AUT/ACT
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