Dorval Manageurs : des convictions pour oublier 2011

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Depuis son lancement en 2005, Dorval Manageurs, fonds actions piloté par Stéphane Furet et Louis Bert, et dont la philosophie est de sélectionner des entreprises en fonction de la qualité de leurs dirigeants a toujours réussi à battre le marché. Toujours ? Enfin... plus vraiment depuis 2011, le fonds signant pour la première fois de son histoire une performance en deçà de celle de son indice de référence. Stéphane Furet, le créateur de Dorval Manageurs, l'admet franchement : "2011 n'a pas été une bonne année pour deux raisons principales. Sur le début de 2011 vous vous souvenez peut-être on a eu un rattrapage du secteur financier de manière très brutal sur le début de l'année ainsi que sur les « values » qui ne sont pas dans le cœur du portefeuille ni dans la philosophie du fonds Dorval Manageurs. Tout ça a été corrigé avec la forte baisse des marchés sur le mois d'août puisque nous étions en fait très prudents à ce moment là. On a eu alors un rattrapage salutaire du fonds par rapport au marché. Mais en fin d'année on a plutôt péché par excès de prudence, en étant plutôt sous-investi sur les valeurs cycliques et financières au moment où le marché a quand même entamé un rebond sur les dernières semaines." En ce début 2012, les équipes de Dorval Finance s'en tiennent cependant encore à la circonspection. "Pour l'instant pour être en cohérence avec notre stratégie globale et avec notre taux d'investissements dans les fonds flexibles, nous sommes encore relativement prudents," souligne le DG de Dorval Finance. "Nous sommes investis à un peu plus de 90 % au global. Néanmoins, on a plus de la moitié du portefeuille en valeurs défensives de croissance et on attend quelques éclaircissements sur le front des dettes souveraines justement au milieu de ce trimestre et puis d'être un peu rassuré sur la récession qui est en cours sur la zone euro." Les gérants de Dorval Manageurs, toujours mus par la prudence au regard d'une conjoncture, ont limité leurs investissements dans les moyennes capitalisations. "En 2011, on s'est fixé une limite supérieure de 50 % du portefeuille sur les valeurs moyennes," détaille Stéphane Furet. "Avec le ralentissement et la crise on a plutôt par prudence ramené ce ratio à 25 %. Il est toujours à ce niveau là pour l'instant." Un ratio qui pourrait être revu à la hausse si des jours meilleurs se profilaient à l'horizon. En attendant ce retour à une conjoncture plus riante, Dorval Manageurs fait la part belle à cinq valeurs : "Dans le fonds on a cinq valeurs fortement représentées : Sanofi, Total, LVMH, ainsi qu'une grosse valeur moyenne qui va peut-être pouvoir rentrer un jour dans le CAC40 qui est Iliad, la maison-mère de Free. Parmi les autres fortes convictions de Dorval Manageurs, figure également une petite valeur qui a de très bonnes perspectives de croissance qui s'appelle Solutions 30 (groupe spécialisé dans l'assistance informatique à domicile)."

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