(AOF) - Les marchés européens ont nettement progressé grâce à des statistiques économiques favorables et au nouveau succès d'une émission d'obligations d'Etat en Europe. La séance avait bien commencé avec l'annonce par la Chine d'un ralentissement de sa croissance plus faible que prévu au quatrième trimestre (8,9%). En Europe, l'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands a dépassé les attentes et l'adjudication espagnole a été réussie. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,4% à 3269,99 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a progressé de 0,76% à 2164,06 points. A Londres, Rio Tinto a progressé de 2,81% à 3 690 pence. Les autres valeurs du secteur sont également bien orientées (+2,76% pour BHP Billiton, +1,76% pour Anglo American). Les mines sont soutenues par l'annonce d'une croissance chinoise meilleure qu'attendue par le marché. La Chine, l'un des principaux moteurs de l'économie mondiale, a vu son économie progresser de 9,2% en 2011 dans un contexte international difficile. Les économistes tablaient en moyenne sur une croissance du PIB de 8,6% après le bond de 10,4% enregistré en 2010. A Paris, Casino (+ 7,37% à 67,13 euros) a affiché la plus forte hausse de l'indice SBF 120. A l'occasion de la publication hier de son chiffre d'affaires du quatrième trimestre, le distributeur a indiqué que son résultat opérationnel (Ebit) 2011 serait supérieur à 1,54 milliard d'euros, soit légèrement au-dessus du consensus de 1,51 milliard d'euros. Cette bonne surprise s'explique par ses bonnes performances à l'international. En revanche, le titre Edenred a enregistré l'une des rares baisses du SBF 120 avec un recul de 1,24% à 19,08 euros. La valeur fait l'objet de dégagements malgré la confirmation des objectifs du groupe. L'ancienne filiale de services prépayés d'Accor a publié au titre de son exercice 2011 un volume d'émission de 15,2 milliards d'euros, en hausse de 9,7%. Ces chiffres se situent dans la continuité de la performance réalisée en 2010 et en ligne avec l'objectif annuel à moyen terme du groupe, compris entre + 6% et + 14%, rappelle la direction. Edenred a par ailleurs confirmé son objectif d'un résultat d'exploitation courant annuel compris entre 340 et 360 millions d'euros.
L'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques s'est élevé à -21,6 en janvier après -53,8 en décembre. Le consensus Reuters était de seulement -50. Le taux d'inflation annuel de la zone euro a été de 2,7% en décembre 2011, contre 3% en novembre, a annoncé Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Le consensus Reuters était de 2,8%, comme la première estimation. Un an auparavant, le taux d'inflation annuel était de 2,2%. Le taux d'inflation mensuel a été de 0,3% en décembre 2011. L'indice manufacturier de la Fed de New York est ressorti à 13,5 en janvier, un score supérieur au consensus Reuters de 11. L'indice s'élevait à 9,5 en décembre. A la clôture, l'euro cote 1,2744 face au billet vert.
Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. Climat des affaires dans l'industrie (Indice de la Banque de France) : cet indicateur mensuel résume le jugement des industriels français sur la situation conjoncturelle. Plus il est élevé et plus l'appréciation des industriels est favorable. Sa moyenne de long terme est de 100. L'institution financière interroge les industriels sur l'évolution de la production par rapport au mois précédent, la production pour les prochains mois, l'évolution des commandes par rapport au mois précédent, le niveau du carnet de commandes, le niveau des stocks de produits finis, le taux d'utilisation des capacités de production et l'évolution des effectifs. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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