(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé la séance en territoire positif après deux journées consécutives orientées à la baisse. Les investisseurs ont salué la décision de politique monétaire annoncée mercredi soir par la Réserve fédérale américaine. En effet, la banque centrale américaine a décidé de maintenir ses taux d'intérêts à un taux proche de zéro et s'est engagée à conserver cette politique monétaire accommodante jusqu'à la fin de l'année 2014. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 se sont ainsi appréciés respectivement de 1,53% à 3 363,23 points et de 1,16% à 2 196,48 points. L'action Logitech s'est enfoncée de 12,47% à 6,56 francs suisses après avoir lancé un troisième avertissement sur ses résultats depuis le début de l'exercice. Sur l'exercice 2012 clos fin mars, le spécialiste des périphériques informatiques vise désormais un résultat opérationnel de 60 millions de dollars pour un chiffre d'affaires d'environ 2,3 milliards de dollars. Il ciblait auparavant un résultat opérationnel de 90 millions de dollars et un chiffre d'affaires de 2,4 milliards de dollars. La marge brute, un indicateur de la rentabilité devrait atteindre 33%. Le titre Plastic Omnium a enregistré l'une des plus fortes hausses de l'indice SBF 120 aujourd'hui avec une progression de 6,53% à 20,56 euros. Les investisseurs ont été séduits par la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel record, largement supérieur au consensus. Le groupe affiche par ailleurs sa confiance pour 2012 malgré les incertitudes entourant le climat économique. Sur l'ensemble de l'année 2011, le chiffre d'affaires de Plastic Omnium a atteint 4,22 milliards d'euros, en croissance de 29,9% et de 14,7% à périmètre et taux de change constants. Carrefour (+7,16% à 18,1 euros) affiche la plus forte progression de l'indice CAC 40 alors que les rumeurs d'un changement de PDG se font plus pressantes. Selon le journal spécialisé dans la distribution, " Linéaires ", l'annonce du remplacement de Lars Olofsson, par Georges Plassat, actuel numéro un de Vivarte (André, Kookaï, La Halle aux vêtements...) et ancien patron de Casino, pourrait intervenir dans les tout prochains jours, peut-être dès ce week-end.
En janvier 2012, la confiance des ménages mesuré par l'Insee augmente légèrement : l'indicateur qui la synthétise gagne un point par rapport à décembre à 81. Il reste nettement inférieur à sa moyenne de longue période (100 points). Aux Etats-Unis, les commandes de biens durables ont progressé de 3% en décembre. Les économistes visaient une hausse de seulement 2%. En novembre, les commandes ont progressé de 4,3% contre +3,7% en précédente estimation. Hors défense, les commandes de biens durables ont affiché une hausse de 3,5% contre +4,6% en novembre. Hors transports, les commandes ont augmenté de 2,1% en décembre, alors que le consensus visait une hausse de 0,7% Aux Etats-Unis, le département du travail a comptabilisé 377 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage durant la semaine du 14 janvier. Les économistes visaient 375 000 après 356 000 (chiffre révisé de 352 000) la semaine précédente. A la côture, l'euro cote 1,3166 face au dollar américain.
IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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