Selon la dernière note de conjoncture des Notaires Paris-Ile-de-France, les prix des logements parisiens ont à nouveau progressé mais la hausse montre des signes de fatigue. Elle n'est plus que de 1,1 % entre la période allant de septembre à novembre et celle allant de juin à août 2011. Sur une année glissante elle reste toutefois de 17 %.
Ce qui explique que le prix du mètre carré parisien continue à battre des records. Sur la même période, il s'est négocié en moyenne à 8.390 euros contre 8.370 euros au cours mois précédents.
Mais les avant-contrats signés à la fin de l'année 2011 par les notaires montrent que le marché est un tournant.
L es notaires affirment que « Les dernières projections des prix calculés par les Notaires de Paris - Ile-de-France sur les avant-contrats réalisés sur Paris traduisent néanmoins une très légère érosion du marché avec, pour les appartements parisiens, un prix de vente projeté compris entre 8 200 et 8 300 euros à fin mars 2012. « Une baisse sans doute pas suffisamment significative pour redonner du pouvoir d'achat aux acheteurs ni pour conduire les vendeurs à renoncer à leur projet de cession.
L'ensemble de l'Ile-de-France suit la même tendance. Certains départements ont même déjà entamé une phase de baisse. Les prix « sont en repli plus ou moins marqué dans tous les autres départements (de - 0,3% en Seine-Saint-Denis à -1,9% en Seine-et-Marne). » indiquent les notaires franciliens alors que dans les Hauts-de-Seine (+0,3 %) et dans les Yvelines (+0,4 %), ils progressent encore légèrement. Encore une fois, le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens de ces derniers mois a eu un effet modérateur sur les évolutions annuelles, même si elles demeurent encore soutenues. Le rythme annuel de la hausse des prix continue de se réduire progressivement sur toute la région Ile-de-France : 10,3 % à fin novembre 2011 contre 10,8 % il y a 1 mois (et 12,9 % au printemps 2011 pour l'ensemble des logements de la région).
Les notaires confirment également que les transactions accusent un net repli. « De septembre à novembre 2011, 34 700 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France, soit une baisse de 10 % par rapport à la même période de l'année 2010 et 11 % par rapport aux 38 800 transactions conclues en moyenne de 1999 à 2007, alors que le marché était marqué par des ventes soutenues et des prix en hausse. » indiquent-ils
Le marché parisien contribue notablement au mouvement de repli de l'activité, avec un recul de ses ventes de 13 % par rapport à 2010 et de 22 % par rapport à la période de référence. Mais l'infléchissement des ventes s'étend désormais à l'ensemble de la région.
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