(AOF) - Euler Hermes a annoncé un résultat net de 330,3 millions d'euros en 2011, en progression de 12,2 % par rapport à l'année précédente. Sur la période, le spécialiste de l'assurance-crédit affiche un résultat opérationnel courant stable à 471,7 millions d'euros. Son chiffre d'affaires atteint, quant à lui, un niveau historique de 2,275 milliards d'euros, en hausse de 5,9 % par rapport à 2010. Cette amélioration s'explique par "un niveau record de la production nette (90,4 millions d'euros), résultat d'une nouvelle production élevée (270 millions d'euros) et d'un bon taux de rétention (89 % en 2011 contre 85 % en 2010) auxquels s'ajoute une croissance dynamique du chiffre d'affaires des assures", relève le groupe dans un communiqué. Le ratio combiné net d'Heuler Hermes - qui mesure la rentabilité des affaires souscrites en rapportant les coûts des sinistres aux primes perçues - reste à 70 % (contre 68,7 % en 2010), ce qui correspond à son objectif. A fin décembre 2011, les capitaux propres consolidés atteignent 2, 296 milliards d'euros, contre 2,148 milliards d'euros à fin 2010. Cette hausse s'explique principalement par le résultat net de l'exercice minoré par les dividendes payés en 2011. A propos de ses perspectives, Euler Hermes anticipe un ralentissement économique et s'est préparé aux différents scénarios possibles. Le groupe prévoit pourtant que la demande d'assurance-crédit soit forte et attend une augmentation de 3 à 5% de ses primes en 2012. Ce dernier considère que l'environnement macroéconomique reste instable, ce qui pourrait induire une hausse des défaillances dans la plupart des marchés européens. Cependant, Euler Hermes a mis à profit ces dernières années pour revoir sa politique tarifaire, ses outils de gestion du risque et pour se réorganiser. Euler Hermes est en mesure de proposer le versement d'un dividende de 4,40 euros par action, en hausse de 10% par rapport à l'an dernier, soit un taux de distribution de 60%.
Les points forts de la valeur
- Le groupe domine le marché de l'assurance-crédit, devant Coface, Atradius, Groupama et AXA Assurcredit ; - Le groupe a effectué un développement à l'international efficace et maîtrisé contribuant à renforcer fortement son chiffre d'affaires ; - Euler Hermes est adossé au premier groupe mondial d'assurance, Allianz, ce qui lui confère une solidité financière importante ; - Les cycles de l'assurance-crédit étant par nature très courts, Euler Hermes a la capacité de s'adapter rapidement à la conjoncture et de gérer les risques en modifiant sa tarification et ses franchises ; - Le groupe s'engage avec le plan One Euler Hermes dans une phase de réorganisation.
Les points faibles de la valeur
- L'assurance crédit est un métier particulièrement cyclique. L'évolution de la conjoncture mondiale détermine pour une large part les défaillances d'entreprises ; - Le flottant du groupe est limité à 28% ; - Euler Hermes étant le seul véhicule coté dans une activité pointue avec des règles comptables spécifiques, les comparaisons et évaluations sont plus difficiles à élaborer et les investisseurs du coup plus frileux.
Comment suivre la valeur
- Le titre est sensible à l'évolution de la conjoncture mondiale, dans la mesure où les primes versées par les entreprises sont indexées sur leur chiffre d'affaires. Le groupe est par ailleurs dépendant de la conjoncture en Allemagne (un tiers du chiffre d'affaires) ; - Euler Hermes devra revoir les moyens alloués aux différentes régions dans lesquelles il est présent, en privilégiant les nouvelles zones de croissance comme l'Amérique latine et la Chine ; - La spéculation sur une vente d'Euler Hermes par Allianz est récurrente. Pour l'assureur allemand, les synergies avec l'activité d'assurance-crédit ne sont pas très importantes ; - Une introduction en Bourse de la Coface pourrait intervenir. Cela donnerait un comparable boursier à Euler Hermes.
Finance - Assurance
Les perspectives sont plutôt positives pour le secteur de la réassurance, pourtant lourdement affecté par les récentes catastrophes naturelles. Les trois grandes agences de notation (Fitch, Moody's et Standard & Poor's) estiment que les acteurs sont parvenus à reconstituer quasiment entièrement leurs fonds propres au deuxième trimestre. Elles attribuent donc désormais une perspective "stable" au secteur. Les quatre grands acteurs européens (Munich Ré, Swiss Re, Hannover Re et SCOR) souhaitent des hausses de tarifs lors du renouvellement de contrats au 1er janvier 2012. Selon Munich Ré, 60 MdUSD de pertes ont été assurées au premier semestre, du fait entre autres du tsunami japonais, des tremblements de terre en Nouvelle-Zélande et au Chili, des tempêtes du sud de la Chine et des inondations en Australie. Même si les résultats du premier semestre des réassureurs ont été fortement impactés par les catastrophes, ces intervenants disposent d'excédents de fonds propres qui leur permettent de bien supporter ces pertes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 122.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 20/04/2018 | ||||||||
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