(AOF) - Bureau Veritas a dévoilé un résultat net part du groupe ajusté des autres charges opérationnelles nettes d'impôt à 348,1 millions d'euros, en hausse de 10,4% par rapport à 2010. Le bénéfice net ajusté par action s'est élevé à 3,18 euros en 2011, à comparer à 2,91 euros l'année précédente. Le résultat opérationnel ajusté ressort en progression de 11,0 % à 544,3 millions d'euros en 2011 et la marge opérationnelle ajustée, exprimée en pourcentage du chiffre d'affaires, s'élève à 16,2% en 2011, stable par rapport à la marge pro-forma de 16,3% en 2010. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires du numéro 2 mondial des prestations d'évaluation de conformité et de certification s'établit à 3,358 milliards d'euros, soit une croissance organique de 6,2 % et une variation de périmètre de 9,5 % liée aux acquisitions d'Inspectorate et Auto Reg. Le groupe a annoncé une réduction de 67,9 millions d'euros de la dette financière nette ajustée s'explique principalement par un cash-flow libre généré de 247 millions d'euros, le paiement de dividendes à hauteur de 131,2 millions et des acquisitions réalisées pendant l'exercice pour 70,2 millions. Pour 2012, le groupe devrait enregistrer une forte progression de son chiffre d'affaires - sur le périmètre organique et par croissance externe - et de son résultat opérationnel ajusté, en ligne avec les objectifs du plan stratégique BV2015. Le conseil d'administration propose le versement d'un dividende de 1,27 euro par action, en croissance de 10,4 % par rapport à 2010.
Les points forts de la valeur
- Bureau Veritas détient une position clé de numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits pendant leur fabrication et durant toute leur durée de vie ; - Ce marché, sur lequel les barrières à l'entrée sont fortes, est porteur avec une tendance structurelle à un renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs. Sa croissance annuelle est estimée entre 6% et 7% ; - Plus de 40% de son chiffre d'affaires se fonde sur des contrats à long terme générateurs de revenus récurrents ; - Déjà très diversifié en termes de secteurs, Bureau Veritas se développe dans des métiers en croissance, comme les matières premières ou l'énergie offshore ; - Avec des implantations dans 140 pays, Bureau Veritas est parmi les sociétés françaises les plus internationales. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires dans les pays émergents ; - Le groupe dispose de la capacité de faire passer des hausses de prix ; - Le groupe a réduit son endettement. Il peut relancer activement sa stratégie de croissance externe, domaine dans lequel il bénéficie d'une très bonne expertise. Plus de 50 sociétés ont été intégrées depuis 2000 ; - Bureau Veritas verse un dividende en hausse constante à ses actionnaires ; - Bureau Veritas dispose d'un actionnariat stable. Wendel est présent au capital depuis 1995 avec une participation de 51,6%.
Les points faibles de la valeur
- Le groupe est plus présent dans des secteurs cycliques que ses concurrents SGS et Intertek. Il est notamment exposé à la Marine et à la Construction, secteurs très cycliques ; - Le titre est sujet aux rumeurs de cession potentielle d'une partie de la participation de Wendel et ce afin de résoudre son problème de dette ; - La valorisation en Bourse est élevée ; c'est le prix à payer pour la bonne visibilité qu'offre le modèle de croissance du groupe.
Comment suivre la valeur
- Bureau Veritas a un statut de valeur de croissance et un profil défensif ; - L'activité de Bureau Veritas est étroitement liée à la perpétuelle évolution des contraintes de sécurité réglementaires ; - Bureau Veritas est sensible à l'évolution du dollar. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires hors d'Europe ; - Les analystes estiment qu'une opération d'acquisition structurante en Europe ou aux Etats-Unis serait un catalyseur en Bourse ; - La stratégie de son principal actionnaire Wendel doit également être suivie ; - Le groupe présente un intérêt spéculatif avec un possible intérêt de son concurrent SGS à moyen terme selon certains analystes.
Services aux entreprises
La diversification est à l'ordre du jour parmi les géants de l'intérim. Les bons résultats du premier semestre s'expliquent en partie par la plus grande variété des services qu'ils proposent. Cette stratégie leur permet de maximiser les synergies et d'être présents sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée. Elle leur permet également d'affronter plus aisément les incertitudes économiques qui freinent les processus décisionnels de leurs clients. Ainsi, après l'acquisition de l'Américain SFN pour 536 MEUR, Randstad est devenu le troisième fournisseur de services de ressources humaines sur le continent nord-américain. D'ailleurs, sur la première partie de l'année, les ventes du groupe néerlandais se sont particulièrement surenchéries au sein de la branche Services proposés, en particulier dans l'industrie et la logistique. Quant à Adecco, il a récemment repris Drake Beam Morin, un spécialiste de la transition de carrière et du développement de compétences. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 27.20 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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