(AOF / Funds) - Pour le broker, le mot " incertitude " pour 2012 est souvent mentionné dans les conference call des chefs d'entreprises lors de la publication des résultats. Certes, nous ne sommes pas dans la situation de 2008 : les entreprises continuent d'investir et n'indiquent pas une brutale chute de la demande. Mais, la prudence s'impose, notamment vis-à-vis de l'économie européenne ou certaines économies émergentes comme la Chine, très dépendante du commerce mondiale. Le " risque économique " est en hausse. Dans cet environnement, l'économie américaine fait preuve d'une grande solidité. Les indicateurs économiques sont plus positifs sur l'emploi, le secteur de la construction, ou dans l'industrie. La croissance américaine peut paraître " décevante ", trop molle pour permettre un recul rapide du taux de chômage, notamment aux yeux des membres du Fed, mais, elle semble plus solide qu'il y a encore quelques mois. En terme économique, la récession en Europe ne semble pas avoir un " effet contagion " sur la croissance américaine. Le " risque conjoncturel " est-il en net recul en 2012, s'interroge Aurel BGC. Face aux incertitudes en Europe et en Asie, ce recul du risque conjoncturel pourrait justifier une prime de risque moins forte sur les entreprises réalisant une grande partie de leur chiffre d'affaires outre-Atlantique. AUT/MAF
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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