Croissance US : le meilleur est à venir avec l'immobilier.

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Nombreux sont ceux qui doutent encore de la qualité de la croissance US. Celle-ci, il est vrai, a bénéficié de phénomènes sans doute peu durables : la normalisation au cours des derniers trimestres de la production industrielle, qui avait été très perturbée par le cataclysme de Fukushima et la baisse du taux d'épargne des Américains à un niveau plancher qu'il est difficile d'imaginer allant encore plus bas. La reprise américaine de ce point de vue reste fragile. Mais les motifs de croire en sa poursuite ne sont pas non plus inexistants. A commencer par ceux que fournit le secteur de l'immobilier.

les prix immobiliers baissent encore, oui mais...

Les prix des logements continuent à décliner aux Etats-Unis mais plusieurs autres facteurs militent pour une sortie de l'ornière du secteur. Au-delà du fait qu'après 4 ans de baisse continuent les prix finiront bien par cesser de reculer, Philippe Delienne, le président de Convictions AM, qui était l'invité de « K d'espèces » sur Sicavonline souligne pour sa part que les licenciements n'ont plus cours dans le secteur de l'immobilier US, que « les heures travaillées y sont maintenant au plus haut, puisque revenues au niveau de 2006. Cela veut dire que l'activité est là.» Autre bonne nouvelle, « les stocks des maisons invendues s'approchent des plus bas. Les stocks de maisons saisies par les banques baissent également très fortement. » Si le recrutement n'a pas redémarré dans le secteur de l'immobilier US, ce n'est donc qu'une question de temps, estime Philippe Delienne.

Le prochain second souffle du marché de l'emploi U.S.

Le fondateur de Convictions AM considère par ailleurs que le marché du travail va connaître un second souffle lorsque les collectivités locales et l'Etat fédéral U.S. auront fini de licencier les personnels qu'ils ne peuvent plus payer. La reprise du secteur immobilier et des emplois dans ce domaine d'activité, en induisant de nouvelles recettes fiscales, pourrait même les conduire à reprendre du personnel à partir de la fin 2012 ou début 2013. La job machine américaine connaîtrait alors un second souffle. Des éléments qui militent pour ne pas négliger les Etats-Unis et le dollar dans les portefeuilles.

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