(AOF) - Neopost a publié un résultat net 2011 en baisse de 1,5% à 154,6 millions d'euros après avoir enregistré le 31 juillet 2011 une provision pour optimisation des structures de 19,5 millions d'euros. En revanche, le résultat opérationnel courant du spécialiste des solutions de traitement du courrier a progressé de 3,4% à 256,5 millions d'euros. Sa marge opérationnelle courante est ainsi ressortie à 25,6%, à comparer avec 25,7% en 2010. Le chiffre d'affaires a atteint 1,003 milliard d'euros, en hausse de 3,8% soit 5,6% hors effets de change. " La marge opérationnelle courante a bénéficié notamment de la croissance du chiffre d'affaires, de la maîtrise des dépenses et du niveau élevé des changements de tarifs postaux ", a précisé la société. Elle a cependant pâti des effets mix, des investissements liés à la mise en place du nouveau canal de distribution pour couvrir le segment d'entrée de gamme, de l'effet légèrement dilutif sur la marge opérationnelle de la consolidation de GBC Australie acquis en juin, ainsi que de la création d'un bureau régional à Singapour pour développer les ventes de la région Asie Pacifique. Le Conseil d'administration a décidé de soumettre à l'approbation de l'Assemblée Générale des actionnaires du 4 juillet 2012 un dividende total de 3,90 euros par action au titre de l'exercice 2011. Si le dividende total est approuvé, le solde versé en août 2012 s'élèvera à 2,10 euros par action, le groupe ayant déjà procédé le 11 janvier 2012 au versement d'un acompte sur le dividende 2011 de 1,80 euro par action. Les actionnaires pourront à nouveau choisir d'opter pour un paiement en actions. Pour 2012, Neopost compte maintenir un dividende élevé et poursuivre sa politique d'acompte sur dividende. A propos de ses perspectives, le spécialiste des solutions de traitement du courrier anticipe une croissance de son chiffre d'affaires 2012 d'au moins 2%, hors effets de change. " Pour 2012, le contexte économique reste incertain et les revenus de changement de tarif postaux devraient être nettement inférieurs à ceux enregistrés en 2011. Neopost pourra néanmoins compter sur la qualité de son offre, son retour sur le segment d'entrée de gamme, la poursuite de son expansion en Asie-Pacifique et l'optimisation des structures menée en 2011 ", a précisé la société. Compte tenu de la baisse attendue des revenus de changement de tarifs postaux, de la poursuite des investissements dans l'entrée de gamme et en Asie Pacifique ainsi que de l'effet légèrement dilutif de la consolidation de GBC Australie sur 12 mois, le résultat opérationnel courant 2012 devrait s'établir aux environs de 25,5% du chiffre d'affaires.
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial des machines de traitement du courrier et numéro un européen, Neopost bénéficie de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de développement à moyen terme, avec un endettement faible ; - 70% du chiffre d'affaires provient de revenus récurrents, tirés de ses activités de service à forte valeur ajoutée. C'est l'une des forces du business model de Neopost, notamment en période de crise conjoncturelle ; - La marge opérationnelle du groupe est de quelque 25% ; - Neopost bénéficie de la libéralisation du marché postal européen depuis le 1er janvier 2011 ; - L'offre de Neopost lui permet d'être bien placé pour les échos de décertification en 2011 et 2012. L'écho signifie que cinq ans après le pic de ventes de 2005/2007, un nouveau pic se profile pour renouveler les machines ou les contrats de leasing ; - Le groupe est offensif commercialement avec le lancement de nouveaux produits haut de gamme, et le renforcement de sa présence sur le bas de gamme, ce qui lui permet d'occuper tous les segments. Il prend des parts de marché au numéro un Pitney Bowes ; - Le différentiel de croissance entre Neopost et Pitney Bowes continue d'être important, grâce en grande partie, à la jeunesse de la gamme de produits de Neopost ; - La récente acquisition de la société australienne GBC devrait accélérer le développement du groupe sur l'Asie-Pacifique. Cette zone pourrait rapidement atteindre 10% du CA du groupe ; - Depuis 2005, Neopost s'attache à reverser 100% de l'augmentation de sa situation nette à travers le rachat d'actions et le versement d'un dividende. La valeur offre un rendement de plus de 6%.
Les points faibles de la valeur
- En période de difficultés conjoncturelles, le volume du courrier diminue en raison des restrictions des budgets de communication des entreprises. Avec, pour conséquence, des reports d'achats d'équipements postaux ; - Les perspectives restent incertaines en Europe ; - La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est pénalisée par la baisse du dollar face à l'euro et dépendante du rythme de croissance outre-Atlantique ; - L'avertissement inédit sur résultats lancé en 2007 a sérieusement entamé la confiance des investisseurs.
Comment suivre la valeur
- Les perspectives de croissance attachées à la libéralisation du marché postal en Europe pourraient permettre à Neopost de retrouver à moyen terme son statut de valeur de croissance ; - La valeur est sensible à l'évolution du dollar ; - L'exercice du groupe est décalé et clos le 31 janvier ; - Dans une moindre mesure, la société profite des changements de tarifs postaux qui sont une source de revenus de maintenance.
Biens d'équipement
L'intérêt marqué par les intervenants pour la société italienne Ansaldo STS, la division système ferroviaire du groupe Finmeccanica, souligne qu'une consolidation de la filière ferroviaire en Europe est envisageable. Elle permettrait aux acteurs de contrer la montée en puissance de la Chine. L'industrie européenne comprend plusieurs opérateurs importants comme Alstom, Siemens, Ansaldo et Talgo. L'acquisition d'Ansaldo STS permettrait à Alstom de créer un géant mondial de la signalisation ferroviaire. Mais le groupe français n'est pas seul sur les rangs. Le Canadien Bombardier serait également intéressé et l'Américain General Electric pourrait aussi être un repreneur potentiel. En attendant, pour gagner des marchés, les initiatives sont de mise. Pour remporter le marché de la très grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg, qui représente plus de 20 MdEUR, Alstom est prêt à faire de grandes concessions. Il accepte de transférer toutes ses dernières technologies et de localiser au maximum sa production en Russie. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 17.60 EUR | ||||||||
Date du cours | 22/04/2024 | ||||||||
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