Même derrière nous, 2011 restera une très belle année pour le secteur de l'immobilier. En témoignent les dernières statistiques des Notaires de France qui font état d'un record d'activité jamais vu depuis 2006 avec plus de 850.000 transactions immobilière sur le territoire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et 2012 ne ressemblera pas à l'année dernière. Chute des transactions et fin de la hausse de prix seront au programme d'une année sans relief.
En 2011, le marché immobilier a été exceptionnellement vigoureux. Les notaires de France ont comptabilisé 858.200 ventes de logements anciens soit 9 % de plus qu'en 2010 et 6 % de mieux qu'avant la crise de 2008. Le record absolu du nombre de transactions a même été battu. D'après les notaires, le jeu de l'offre et la demande ne peut être la seule explication de cette explosion des ventes immobilières. Plusieurs changements dans les politiques de soutien au logement ont pu jouer un rôle important. Le changement de fiscalité sur les plus-values immobilières est sans doute le plus retentissant. Dans certaines zones, l'effet « plus-value » a conduit les propriétaires à précipiter leur vente pour éviter le durcissement de fiscalité prévu dès le 1er février 2012. L'annonce en fin d'année de la fin du PTZ + dans l'ancien en 2012 a pu aussi avoir un impact tout comme la peur de voir les taux d'intérêt d'emprunt augmenter après décembre 2011.
Logiquement, les notaires annoncent une année 2012 beaucoup plus en retrait. D'après eux, le marché immobilier connaîtra un fort ralentissement caractérisé par une forte baisse des volumes de transactions tant dans le neuf que dans l'ancien et ce sur l'ensemble du territoire.
Ce fort retrait des volumes sera accompagné d'un effet prix plus ou moins marqué selon les zones. Après une hausse moyenne d'environ 6 % en 2011, les prix des logements anciens vont rester stables dans les zones où le marché est très tendu telles que Paris ou les grandes villes de province. Ailleurs, les notaires envisagent un repli des prix « plus ou moins accentué »mais qui devrait perdurer jusqu'en 2013 « d'une manière moins tranchée que celle constatée lors du trou de l'immobilier 2008/2009 ». concluent les notaires.
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