(AOF) - Les marchés européens ont fini en nette baisse en raison encore et toujours de la crise de la dette souveraine en zone euro. L'Espagne et son secteur bancaire sont la principale source de préoccupation des investisseurs. Madrid doit trouver 19 milliards d'euros pour recapitaliser Bankia, mais refuse toujours l'aide européenne. Résultat, le rendement des obligations espagnoles à dix ans a atteint 6,70%, soit son niveau le plus élevé depuis fin novembre 2011. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 2,24% à 3015,58 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a perdu 1,53% à 2010,34 points. A la Bourse de Madrid, l'action Bankia est restée sous pression, perdant 9,57% à 1,03 euro. La BCE a démenti avoir donné son avis sur les projets de recapitalisation de Bankia par Madrid, mais s'est dite tenir prête à être consultée sur ce sujet. Le Financial Times affirmait que le projet consistant à recapitaliser la banque en lui apportant des obligations d'Etat avait été retoqué. Pour sa part, le ministre espagnol de l'Economie a indiqué que Bankia serait recapitalisée via le Fonds de restructuration bancaire, qui émettra des obligations. A Paris, TF1 (- 5,66% à 6 euros) a connu l'une des plus fortes baisses de l'indice SBF 120, car le nouveau gouvernement réfléchit, selon Le Figaro, à une extension de 20 heures à 21 heures de la plage autorisée à la publicité sur les antennes de France Télévisions. L'objectif est renforcer leur financement. Cette mesure serait une mauvaise nouvelle pour les groupes de télévision privés déjà confrontés à un marché publicitaire difficile. Selon les analystes, elle aurait un impact important dans la mesure où cette tranche horaire est celle où les spots publicitaires sont les plus chers car elle est la plus regardée. Le climat boursier n'a rien eu d'estival pour Pierre & Vacances : le titre a perdu 7,65% à 16,42 euros dans le sillage de résultats semestriels dégradés. L'action a même touché son nouveau plus bas depuis plus de 10 ans à 17,02 euros. Dans le tourisme, structurellement déficitaire au premier semestre, le groupe créé en 1967 a été pénalisé par les coûts liés à la mise en oeuvre de son plan de transformation. Dans l'immobilier, les surcoûts des travaux d'extension d'Avoriaz, son site historique, ont pesé. Résultat, la perte nette s'est établi à 81,7 millions contre -74,7 millions un an plus tôt.
En zone euro, l'indice du climat des affaires calculé par la Commission européenne est ressorti à -0,77 au mois de mai, inférieur au consensus Reuters de -0,66. Il recule par rapport à avril : -0,51. De même, l'indice du sentiment économique a reculé à 90,6 en mai après 92,9 en avril. Mais les économistes visaient 92. Aux Etats-Unis, les promesses de ventes logements ont baissé de 5,5% en avril. Les économistes tablaient sur une hausse de 0,1% après +3,8% (chiffre révisé de +4,1% en mars). A la clôture, l'euro cote 1,2392 face au billet vert. FTB/MAF/5
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