(AOF) - Le Parlement européen a confié à Dalkia la gestion technique et énergétique de son patrimoine immobilier. Ce nouveau contrat représentera un chiffre d'affaires global de plus de 120 millions d'euros sur la durée (engagement annuel tacitement reconductible 5 fois soit 6 ans). Prestataire depuis 1994 pour les sites de Bruxelles et du Luxembourg, Dalkia gère depuis le 1er juin 2012, avec le site de Strasbourg, l'ensemble du patrimoine immobilier du Parlement européen. Optimisation du fonctionnement des installations, choix des meilleures technologies, mise en oeuvre de solutions plus sobres en énergies et plus respectueuse de l'environnement, Dalkia accompagnera également le Parlement Européen pour sensibiliser les personnes évoluant au sein des bâtiments et leur faire adopter des comportements éco-responsables. L'objectif est de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 28 000 tonnes sur la durée du contrat. Ce contrat mobilisera plus de 220 salariés de Dalkia répartis entre les sites de Bruxelles, du Luxembourg, et de Strasbourg.
- Le groupe dispose des technologies de pointe dans le tri et fait preuve d'innovation dans le recyclage des produits dangereux.
Les points faibles de la valeur
- Le groupe a perdu la confiance des marchés suite à des déceptions répétées. Il faudra du temps pour la regagner. Les " profit warnings " successifs de juillet et de novembre 2011 ont un peu plus entaché cette confiance ; - La crise a révélé le caractère cyclique de l'activité Propreté de Veolia et la dépendance de l'activité Recyclage aux cours des matières premières recyclées ; - Les investisseurs sont très sceptiques sur le timing du retour à la rentabilité du groupe. Les métiers de Veolia sont des métiers de long terme. La rentabilité met donc du temps à se redresser ; - Le plan de restructuration annoncé fin 2011, avec un recentrage autour de 3 métiers (eau, propreté et services à l'énergie) et d'importantes cessions d'actifs (5 MdEUR annoncés), peine à convaincre les analystes ; - La nouvelle organisation annoncée par le groupe marque une vraie rupture dans la culture d'entreprise de Veolia qui devrait passer d'un modèle décentralisé à un groupe beaucoup plus centralisé. Les risques d'exécution ne sont donc pas négligeables ; - Dans un contexte où les pressions sur les prix sont de plus en plus fortes, les analystes redoutent que ces nouvelles économies de coûts bénéficient directement aux clients, et non à Veolia ; - Plus généralement, les investisseurs boudent le secteur des utilities, considérant qu'il restera encore durablement sous la pression tarifaire des autorités publiques des pays européens dans un contexte de réduction forcée des déficits budgétaires.
Comment suivre la valeur
- Longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance, Veolia est désormais une valeur de restructuration. Mais depuis la crise de la dette, la valeur est boudée par les investisseurs. Son statut de valeur de rendement pourrait même être remis en cause si le montant de dividendes était réduit dans le cadre du plan de redressement du groupe ; - Les activités liées à l'eau et à la propreté sont fortement consommatrices de capitaux. Dans le secteur des utilities, les groupes sont fortement endettés et donc dépendants de l'évolution des taux d'intérêt ; - Le rapprochement de Veolia Transport avec la société Transdev est effectif depuis mars 2011. Le groupe envisage désormais une cession de cette activité, ce qui améliorerait la perception du groupe par le marché ; - Le groupe est facilement opéable du fait d'un capital éclaté.
Services aux collectivités
Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 30.37 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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