(AOF) - La première publication de résultats de Facebook depuis son entrée en Bourse a déçu les investisseurs, entraînant hier une baisse de plus de 10% de l'action lors des transactions d'après Bourse. Les investisseurs s'inquiètent du ralentissement de la croissance du numéro un mondial des réseaux sociaux car ses utilisateurs sont de plus en plus nombreux à se connecter via leur smartphone. Le groupe fondé par Mark Zuckerberg n'a en effet pas encore trouvé le moyen de monétiser cette audience. Facteur supplémentaire de déception, le groupe n'a pas dévoilé de prévisions. Au deuxième trimestre, Facebook a essuyé une perte nette de 157 millions de dollars, soit 8 cents par action, à comparer avec un bénéfice net de 240 millions de dollars, soit 11 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 12 cents, en ligne avec les attentes. Le chiffre d'affaires a progressé de 32% à 1,18 milliard de dollars, dépassant le consensus Thomson Reuters de 1,15 milliard de dollars. Le numéro un mondial des réseaux sociaux compte 955 millions d'utilisateurs au 30 juin, en progression de 29%. Le nombre d'utilisateurs quotidiens est lui ressorti à 552 millions, en hausse de 32%. Jeudi, l'action Facebook avait déjà perdu 8,5% après la révision en baisse des perspectives de l'éditeur de jeux sociaux Zynga, un important apporteur de revenus.
Internet - FAI et sites internet
Selon une étude du Boston Consulting Group (BCG), d'ici à quatre ans, 3 milliards d'internautes existeront à travers le monde, contre 1,9 milliard en 2010. Cette croissance importante est tirée par deux tendances : l'accès à Internet sur les téléphones mobiles et tablettes, et le développement de l'Internet "social", avec le succès des réseaux sociaux. L'économie Internet devrait représenter une valeur de 4 200 MdUSD en 2016, contre 2 300 MdUSD en 2010. Parmi les pays du G20, le Royaume-Uni serait celui qui enregistrerait la plus forte contribution d'Internet à son PIB (produit intérieur brut). En 2016, Internet devrait représenter 12,4% de son PIB. C'est bien mieux qu'en Corée du Sud (8%) ou en Chine (6,9%), où le nombre d'internautes est en plein essor. Cette part serait également bien supérieure à celle existant dans l'Europe des 27 pays (5,7%), aux Etats-Unis (5,4%), au Canada (3,6%) ou en France (3,4%). Selon BCG, en encourageant les entreprises à être actives sur Internet pour resserrer les liens avec leurs clients, les pays pourraient améliorer leurs perspectives de croissance. FTB/ACT/
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