(AOF) - Best Buy a vu son bénéfice net chuter de 90% au deuxième trimestre, pénalisé par des charges de restructuration et une météo médiocre. Le distributeur US de matériel électronique grand public a suspendu ses prévisions pour l'ensemble de l'année. Best Buy a réalisé un bénéfice net de 12 millions de dollars, ou 4 cents par action à l'issue du trimestre clos le 4 août. L'an dernier, le groupe avait réalisé un bénéfice de 128 millions, ou 34 cents par action. Le chiffre d'affaires a reculé de 3% à 10,55 milliards. Hors éléments exceptionnels, le BPA ressort à 20 cents, inférieur aux attentes. Les analystes tablaient en effet sur un BPA de 31 cents et un chiffre d'affaires de 10,65 milliards. Le chiffre d'affaires des boutiques ouvertes depuis au moins un an a reculé de 3,2%. Lundi, Best Buy avait indiqué que son fondateur, Richard Schulze, qui se proposait de racheter le groupe, n'avait pas accepté de procéder à l'audit préalable de ses comptes. Richard Schulze proposait de racheter les actions qui ne sont pas encore entre ses mains entre 24 et 26 dollars. Par ailleurs le conseil d'administration a nommé à la tête du groupe le français Hubert Joly, ancien directeur général du voyagiste Carlson. Il remplace Brian Dunn, contraint de quitter ses fonctions à la suite de la révélation d'une relation "inapproprié" avec l'une de ses salariés.
Distribution spécialisée
Selon Procos, les projets de centres commerciaux en France sont trop nombreux au regard de la croissance limitée du commerce spécialisé. D'après la fédération professionnelle, en 2011, plus de 3,1 millions de mètres carrés de nouvelles surfaces commerciales (comprenant à la fois les centres commerciaux, parcs d'activités commerciales, extension de galeries marchandes et autres) ont été autorisés par les commissions d'aménagement commercial. Or, l'an passé, les ventes réalisées dans les centres commerciaux ont reculé de 0,5%. D'après le CNCC (Conseil national des centres commerciaux), depuis quarante ans, c'est le troisième exercice de baisse de chiffre d'affaires du secteur, après 1993 et 2009. Le CNCC n'est pas optimiste pour 2012, en tenant notamment compte du renchérissement du coût de l'essence et de mesures amoindrissant le pouvoir d'achat, comme la TVA sociale. Procos plaide pour une baisse des loyers, alors que l'indice du coût de la construction, qui ne cesse de croître, demeure la base de calcul de l'augmentation des loyers d'un certain nombre de distributeurs. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 76.15 USD | ||||||||
Date du cours | 19/04/2024 | ||||||||
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