(AOF) - NRJ Group a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 16,8 millions d'euros, en hausse de 4,3%. Le résultat opérationnel courant s'établit à 26,6 millions, en légère baisse de 2,6%. Hors premiers coûts de lancement de CHERIE HD, le résultat opérationnel courant hors échanges dissimilaires s'élève à 27,2 millions d'euros, en progression de 0,4%. Le chiffre d'affaires a progressé de 1,2% à 189,6 millions. Hors échanges dissimilaires, il s'établit à 187,7 millions, en hausse de 1,3%. L'excédent net de trésorerie au 30 juin 2012 s'élève à 68,6 millions d'euros en baisse de 25,7 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2011 compte tenu notamment du versement du dividende NRJ Group d'un décaissement d'impôts sur les résultats en hausse au premier semestre 2012 suite à la modification des cadre et calendrier fiscaux consécutifs à la suppression du régime du bénéfice mondial consolidé ainsi que de l'augmentation des stocks de programmes du pôle Télévision. Sur la période juillet/août, le groupe a enregistré à date une légère progression de ses recettes publicitaires en France par rapport à la même période de l'an dernier. Cependant, compte tenu du contexte, la visibilité reste limitée. En radio en France, le groupe met en place ses nouvelles grilles afin de développer l'audience de ses stations. Malgré un contexte de marché difficile, il garde comme objectif de gagner des parts de marché. En télévision, le groupe continue son développement, en particulier sur le marché national avec ses chaînes NRJ 12 et NRJ HITS et le prochain lancement de CHERIE HD. Sur NRJ 12, il continue de renforcer sa grille de programmes à la rentrée afin de poursuivre la progression de l'audience, notamment sur les cibles commerciales clés. Enfin, NRJ Group a annoncé que son conseil d'administration réuni le 29 août 2012 avait procédé à l'annulation de 2 004 495 actions propres, soit 2,41% du capital.
Communication - Medias
La baisse structurelle des ventes de la presse, qui devrait se poursuivre en 2012, a des conséquences sur toute la filière, en particulier sur la distribution. Le système français est partagé entre deux messageries : Presstalis (ex-NMPP) et les Messageries lyonnaises de presse (MLP). Presstalis distribue 75% des volumes en France, dont la totalité de la presse quotidienne nationale, le reste revenant aux MLP. Ces dernières, plutôt centrées sur les magazines, grignotent des parts de marché en proposant des tarifs attractifs. Presstalis rencontre de grandes difficultés. Suite au départ de certains titres de Mondadori France ("Grazia" , "Biba" et "Top Santé") et "Le Point" pour les MLP, il a proposé d'allonger les délais de préavis de transferts de titre. Le CSMP (Conseil supérieur des messageries de presse) a voté une résolution en ce sens. Le CSMP veut également que le coût de distribution de la presse quotidienne nationale, supportée par Presstalis, soit partagé avec les MLP. Le redressement de la distribution de presse dépendra certainement de la capacité des acteurs à s'entendre sur ce point. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 7.76 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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