(AOF) - Neopost, le deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier, a annoncé un chiffre d'affaires consolidé de 260,7 millions d'euros pour le 2ème trimestre de l'exercice 2012 (clos le 31 juillet 2012), en hausse de 4,5% par rapport au 2ème trimestre de l'exercice 2011. A taux de change constants, le chiffre d'affaires est en recul de 2,2%. Sur l'ensemble du premier semestre 2012, le chiffre d'affaires est en hausse de 5,2% à 508,7 millions d'euros par rapport au premier semestre 2011. Il est stable hors effets de change. Ce chiffre d'affaires bénéficie de l'effet positif des acquisitions de GBC Fordigraph (consolidée depuis juin 2011) et de GMC Software Technology (consolidée depuis juillet 2012). En revanche, comparé à l'année dernière, le chiffre d'affaires pâtit de l'absence de changements de tarifs postaux dans plusieurs pays. En Amérique du Nord, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre recule de 5,6% à taux de change constants. Cette baisse s'explique par la fin de l'effet écho de la décertification de 2006. Le groupe s'attend à une amélioration de la situation au cours du second semestre malgré le certain attentisme qui règne chez ses clients dans le domaine des plieuses/inséreuses haut de gamme. En France, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2012 recule de 15,4%. Ce recul s'explique par des effets de base de comparaison importants dans la mesure où Neopost avait bénéficié, en 2011, d'un changement de tarif postal au mois de juillet ainsi que du contrat important remporté auprès de Chronopost. Compte tenu de l'acquisition de GMC Software Technology en juillet 2012 et du niveau d'activité observé au 2ème trimestre, le chiffre d'affaires 2012 est désormais attendu entre 1,075 et 1,095 milliard d'euros, soit une hausse comprise entre 7% et 9%, ou 2% à 4% à taux de change constants. La marge opérationnelle courante attendue pour 2012 est confirmée aux environs de 25,5% du chiffre d'affaires hors acquisition de GMC et charges liées.
- Le groupe est offensif commercialement avec le lancement de nouveaux produits haut de gamme, et le renforcement de sa présence sur le bas de gamme, ce qui lui permet d'occuper tous les segments. Il prend des parts de marché au numéro un Pitney Bowes ; - la structure duopolistique du marché assure de fortes barrières à l'entrée et donne à Neopost, mais aussi à Pitney Bowes, un pricing power tout à fait particulier, qui peut leur permettre de compenser partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - La récente acquisition de la société australienne GBC devrait accélérer le développement du groupe sur l'Asie-Pacifique. Cette zone pourrait rapidement atteindre 10% du CA du groupe ; - La valeur offre un rendement structurellement très généreux que la politique de croissance externe actuelle ne devrait pas remettre en cause.
Les points faibles de la valeur
- En période de difficultés conjoncturelles, le volume du courrier diminue en raison des restrictions des budgets de communication des entreprises. Avec, pour conséquence, des reports d'achats d'équipements postaux ; - Plus généralement, la croissance interne du groupe est faible en raison de la maturité de ses principaux marchés ; - L'avertissement inédit sur résultats lancé en 2007 a sérieusement entamé la confiance des investisseurs ; - Le groupe se développent sur des segments de niche et connexes au courrier, en partie par acquisitions, ce pèsera sur sa rentabilité avant que les synergies à dégager avec le groupe Neopost et sa base de clientèle ne permettent de se rapprocher des standards actuels. Une perspective qui pèse sur la valeur actuellement.
Comment suivre la valeur
- Auparavant considéré comme une valeur de croissance, Neopost est désormais davantage étiquetée " value stock " au regard d'une croissance interne, certes faible, mais sécurisée, et d'un rendement très généreux ; - La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est donc sensible à la parité euro/dollar et au rythme de croissance outre-Atlantique ; - L'exercice du groupe est décalé et clos le 31 janvier ;
Biens d'équipement
Certains analystes sont plutôt confiants sur les perspectives des biens d'équipement et prévoient une hausse des résultats cette année. Ils se basent sur la forte demande dans les mines, le pétrole et le gaz. Même si les résultats du quatrième trimestre 2011 ont reculé, et que les perspectives du début d'année 2012 ne sont pas exceptionnelles, les entreprises ne redoutent pas de déclin. Une croissance, certes modeste, est envisagée cette année par les analystes, de l'ordre de 2%. Les marges devraient rester globalement stables par rapport à 2011. Les estimations sont bonnes pour Schneider et Alstom. Les avis sont plus partagés concernant Legrand, car le groupe pourrait être pénalisé par sa forte exposition à l'Europe (49% de ses revenus). Les besoins en infrastructures dans les transports (notamment dans les aéroports et les grands axes ferroviaires) sont immenses à travers le monde. Selon une étude réalisée par l'OCDE, les investissements nécessaires pour répondre à la demande d'ici à 2030 s'élèveraient à environ 53 000 MdUSD. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 17.56 EUR | ||||||||
Date du cours | 23/04/2024 | ||||||||
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