Prix immobiliers, taux d'emprunt : où acheter un logement en France ?

Suivre @sicavonline

Publier sur Twitter

Partager sur Facebook

Imprimer cet article

Envoyer cet article

Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com confirme qu'en septembre « les banques ont redoublé d'efforts pour afficher des taux attractifs. Ainsi, 45 % d'entre elles proposent aujourd'hui des taux inferieurs à 3,60 % sur 20 ans alors qu'elles n'étaient que 1 % à le faire avant l'été ». Il suffit toutefois de faire le tour des établissements de crédits dans les 10 plus grandes villes de France pour mettre en exergue l'hétérogénéité des taux proposés. Un tour de France que réalise chaque mois le courtier meilleurtaux.com.

Emprunter 175.000 euros pour acheter un 20 m² à Paris ou un 75 m² à Strasbourg

D'après les relevés de taux des crédits et des prix immobiliers effectués par meilleurtaux.com, un remboursement d'emprunt de 1.000 euros par mois sur 20 ans (soit une capacité d'emprunt d'environ 175.000 euros) permet à un emprunteur d'acquérir un appartement de seulement 20,2 m² dans la capitale quand pour la même somme mensuelle un Strasbourgeois peut espérer s'offrir un logement de presque 75 m². Un écart principalement dû aux différences de prix entre les deux villes et non aux taux des prêts qui affichent un écart minime (3,30 % à Strasbourg et 3,37 % à Paris). En revanche, la différence de prix est pour le moins révélatrice. A Paris, le mètre carré se négocie à presque 8.630 euros selon les estimations du courtier quand celui-ci vaut moins de 2.400 euros à Strasbourg.

Des signes d'un assagissement des prix et un pouvoir d'achat immobilier en hausse

En septembre, le courtier remarque « que les prix de l'immobilier semblent s'assagir » et signale un fait rare : les prix sont restés stables à Paris pour le 2e mois consécutif permettant ainsi une remontée du pouvoir d'achat au-delà des 20 m2 pour 1 000 euros de mensualité. Les hausses de prix ne concernent que trois villes, Toulouse, Lille et Marseille, contre six avant l'été. Les prix baissent même à Lyon, Nantes et Montpellier où les emprunteurs voient ainsi leur pouvoir d'achat immobilier augmenter, d'autant plus que les taux de crédit diminuent également, leur permettant d'accroître leur capacité d'emprunt. A Lyon, pour 1 000 euros de mensualité sur 20 ans, on peut emprunter 173 963 euros contre 170 156 euros en août, et donc acheter, grâce également à la baisse des prix, près de 1,5 m2 supplémentaire (49,3 m2 contre 47,9 m2 le mois dernier).

Nantes toujours en tête du classement du meilleur taux d'emprunt, Nice lanterne rouge

Si l'on ne s'intéresse qu'aux taux, en septembre, Nantes reste en tête du classement avec un taux à 3,15 % sur 20 ans, mais partage désormais cette première place avec Toulouse qui effectue une belle remontée et passe de la 4e à la 1ere place ex-æquo. « A Toulouse, dans une volonté de conquête de clientèle, l'un de nos partenaires bancaires accorde aux très bons profils avec 20 % d'apport des dérogations leur permettant d'être financés sur 20 ans à des taux proposés habituellement sur 15 ans » explique Lucille Laborie, directrice de l'agence meilleurtaux de Toulouse. Lille reste dans le peloton de tête avec un taux également très attractif à 3,20 %. Strasbourg passe de la deuxième à la quatrième position tandis que Bordeaux gagne trois places grâce à une baisse de taux de 0,20 point par rapport à août. A Paris, le meilleur taux proposé reste stable à 3,37 %, juste devant Marseille (3,40 % sur 20 ans, stable également). Lyon, souvent dernier du classement, gagne deux places grâce à la plus forte baisse de taux du mois (- 0,25 point) avec un taux de 3,40 % sur 20 ans. Montpellier, malgré un léger effort, perd deux places et Nice, avec un taux pourtant attractif - 3,55 % contre 3,60 % en août - ferme la marche. La société de courtage constate que les taux des crédits immobiliers « ont continué à baisser dans 6 villes sur 10, restant stables dans les 4 autres. »

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.