(AOF) - VM Materiaux a vu son résultat net part du Groupe fortement chuter au titre du premier semestre 2012 passant de 6,8 millions d'euros fin juin 2011 à 1,9 million d'euros à fin juin 2012. La rentabilité nette représente ainsi 0,6% du chiffre d'affaires. Le résultat opérationnel courant ressort à 4,5 millions d'euros contre 11 millions d'euros sur la même période de l'exercice 2011. Ces résultats reflètent une conjoncture dégradée, toutefois compensée par une politique de réduction des charges externes et des charges de personnel depuis le second trimestre 2012. VM Matériaux a fait état d'une baisse du chiffre d'affaires de 4,9% à 348,5 millions d'euros au premier semestre de l'exercice 2012, et en baisse de 7,8% à périmètre constant. Sur l'ensemble de la période, ce recul se retrouve sur les trois domaines d'activité du groupe. Le Négoce de Matériaux affiche un chiffre d'affaires de 244,7 millions d'euros en repli de 5,7 % (-8,8 % à périmètre constant) affecté par la baisse des mises en chantier de logements individuels. Néanmoins, grâce à des prises de parts de marché, le segment de Négoce des Travaux Publics présente de bons résultats. La Menuiserie industrielle marque un recul de son chiffre d'affaires à périmètre courant de 9,0 % à 67,8 millions d'euros (-12,4 % à périmètre constant). Positionnée sur le marché de la rénovation, cette activité est fortement impactée par la réduction des dispositifs d'incitations fiscales depuis le début de l'année. [-73]· périmètre courant, elle bénéficie de l'intégration depuis le 1er avril de la société québécoise Fene-Tech. Le Béton est en retrait de 3,7 % principalement en raison des conditions climatiques de début d'année ayant entraîné une baisse des volumes suite à la fermeture de l'ensemble des centrales à Béton. Le contexte économique incertain et la détérioration des résultats semestriels conduisent le groupe à aborder le second semestre avec prudence et l'amènent à étudier la mise en place d'actions afin de préserver ses fondamentaux économiques et d'assurer sa compétitivité dans cet environnement.
Construction - Matériaux
Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre 420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20% inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de broyage. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 32.80 EUR | ||||||||
Date du cours | 16/04/2024 | ||||||||
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