(AOF) - Lafarge a annoncé la nomination de Carlos Espina au poste de Directeur Recherche Développement du Groupe, à compter du 1er octobre 2012. Depuis juillet 2009, Carlos Espina était directeur d'Arcelor Mittal Méditerranée. Ce dernier sera basé au Centre de Recherche de Lafarge situé près de Lyon, qui est le premier laboratoire de recherche au monde sur les matériaux de construction et regroupe plus de 250 chercheurs de 12 nationalités différentes.
- Nouvelle organisation avec davantage de synergies entre les métiers et de économies de coûts (suppression d'un échelon hiérarchique - responsable régional- regroupement des fonctions supports) ; - Accélération de la politique d'innovation, notamment pour répondre aux modes de construction plus durables.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité sur la croissance en raison de son exposition aux pays matures (47% du CA) ; - Révision des dépenses d'infrastructures avec les plans d'austérité en Europe ; - Sensibilité à la montée du risque géopolitique au Moyen-Orient. - Situation financière toujours très endettée ; - Réduction du dividende pour alléger l'endettement ; - Baisse des investissements de capacité pouvant hypothéquer le potentiel de gain de parts de marché à moyen terme, notamment dans les zones en forte croissance.
Comment suivre la valeur
- Performances étroitement corrélées à l'état du secteur de la construction, et donc à l'évolution des taux d'intérêt, aux facilités d'accès au crédit, au climat de confiance, et aux conditions climatiques ; - 25% à 30% du coût de production du ciment dépend du coût de l'énergie ; - Sensibilité à la parité euro/dollar ; - Effet de levier sur les résultats à attendre lors de la reprise de l'activité en raison de la réduction de la structure de coûts ; - A suivre le plan stratégique 2012-2015 avec des objectifs jugés ambitieux au vue de l'environnement conjoncturel ; - Structure actionnariale particulière avec la juxtaposition de deux actionnaires de référence (Groupe Bruxelles Lambert et NNS) et non impliqués par une action de concert.
Construction - Matériaux
Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre 420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20% inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de broyage. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 59.96 EUR | ||||||||
Date du cours | 20/10/2015 | ||||||||
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