(AOF) - Vinci qui est concessionnaire majoritaire du Stade de France au côté de Bouygues s'est fait retirer la subvention d'exploitation dont il bénéficiait et qui pouvait atteindre jusqu'à 12 millions d'euros par an. La suppression de cette prime, qui était censée compenser le manque à gagner lié à l'absence d'un club sportif résident, a été annoncée par Valérie Fourneyron, la ministre de la Jeunesse et des Sports. Selon le quotidien Les Echos, l'Etat aurait versé au titre de cette prime 115 millions d'euros depuis la mise en service du stade en 1998. CM-CIC juge que le retrait de cette subvention ne devrait pas avoir de conséquence majeure pour Vinci. "12 millions d'euros sur une génération de cash flow opérationnel de 3,3 milliards d'euros chez Vinci Concessions qui bénéficie de la robustesse du modèle Cofiroute et ASF, et ce en dépit de l'érosion du trafic" a lancé l'analyste. Néanmoins, selon le bureau d'études, le problème de fond réside dans l'assimilation par Bruxelles de la pratique de l'adossement à une subvention déguisée. En effet, Vinci ou Eiffage ne pourront plus faire financer par les cash flows des concessions matures les nouveaux projets de concession autoroutiers et routiers. En imposant l'autonomie des nouveaux projets, les autorités communautaires prennent le risque d'étouffer dans l'oeuf l'activité des nouvelles concessions et des travaux qui y sont attachés faute de rentabilité adéquate a poursuivi l'analyste. FTB/ACT/
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