(AOF) - Incertains durant l'essentiel de la séance, les marchés actions européens ont finalement terminé dans le rouge. La faiblesse de l'économie mondiale est revenue au coeur des préoccupations après l'annonce d'une série de mauvaises nouvelles : ralentissement de la croissance en Chine et récession probable de la zone euro au troisième trimestre. Déprimés par ces perspectives maussades, les investisseurs européens sont restés insensibles à l'amélioration du climat économique aux Etats-Unis. A Paris, le CAC 40 a cédé 0,24% à 3 406,02 points. Le FTSE Eurotop 100 a perdu 0,06% à 2 266,42 points. Deutsche Telekom (+0,66% à 9,80 euros) va enfin trouver une porte de sortie à son activité télécoms aux Etats-Unis. L'opérateur télécoms qui cherchait à vendre sa filiale T-Mobile USA pourrait in fine créer une coentreprise avec l'opérateur américain MetroPCS dont le groupe allemand serait actionnaire majoritaire. Le numéro un européen des télécoms a annoncé mardi soir être en pourparlers avec l'opérateur américain tout en précisant que "l'issue de la transaction est encore incertaine ". Sanofi (+0,07% à 68,07 euros) a fait la une de l'actualité financière et sociale. A Paris, un millier de salariés ont manifesté cet après-midi contre le projet de réorganisation de l'entreprise qui se traduira par la suppression de 900 postes minimum dans l'hexagone. Mais Sanofi ne se contente pas de restructurer ses activités. Le groupe modifie également ses alliances. Ce matin, il a ainsi annoncé la révision de ses accords avec son homologue américain Bristol-Myers-Squibb en raison de la perte d'exclusivité de son Plavix (anticoagulant) et de l'Avapro (hypertension) sur de grands marchés. Gecina a cédé 4,62% à 76,98 euros. Alteco et MAG Import, sociétés d'investissement espagnoles, actionnaires majoritaires à 31% au capital du groupe ont déposé le bilan avec un passif de 1,6 milliard d'euros. Les deux actionnaires de la foncière française se sont trouvées dans l'incapacité de refinancer un prêt syndiqué contracté auprès de 13 banques, parmi lesquelles Natixis, Banco Popular Espanol, Bankia et Royal Bank of Scotland a précisé le quotidien espagnol El Pais.
L'activité dans le secteur des services en zone euro a poursuivi sa contraction en septembre, révèle l'enquête mensuelle menée par Markit auprès des directeurs d'achats du secteur. L'indice PMI de services a reculé, passant de 47,2 en août à 46,1 en septembre (chiffre révisé de 46). L'indice est donc bien installé sous la barre à 50 sépare contraction et expansion. Lundi, l'indice PMI manufacturier était ressorti à 46,1 contre 46 en première estimation. L'indice composite (services et manufacturier) s'établit à 46,1 (chiffre révisé de 45,9) après 46,3 en août. Les stocks américains de pétrole brut ont diminué contre toute attente la semaine dernière, de 0,482 million de barils à 364,7 millions, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). De leur côté, les économistes attendaient une hausse des stocks de 1,5 million de barils. Les réserves d'essence ont, quant à elles, augmenté de 0,114 million de barils contre une baisse attendue de 0,6 million de barils par le consensus. 162.000 emplois ont été créés en septembre aux Etats-Unis dans le secteur privé selon l'enquête mensuelle ADP. Le consensus donnait seulement 133.000 créations. Au mois d'août, 189 000 créations d'emplois ont été enregistrées (chiffre révisé de 201 000). L'indice ISM des services aux Etats-Unis pour le mois de septembre 2012 est ressorti à 55,1, contre 53,5 de consensus. Il traduit une croissance de l'activité dans les services, mais aussi une légère accélération en comparaison du mois antérieur où il s'établissait à 53,7. A la clôture des Bourses européennes, l'euro est en légère baisse face au dollar à 1,2905.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. FTB/MAF/5
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