(AOF) - Le chiffre d'affaires consolidé de Weborama au titre du troisième trimestre 2012 s'est élevé à 5,2 millions d'euros, en progression de 2%. La croissance proforma du spécialiste de la publicité sur Internet et du ciblage comportemental est ressortie à -3%. Sur les 9 premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 16,898 millions d'euros, en croissance de 14%. " Après un été en décélération, le mois de septembre a accusé une baisse brutale du marché publicitaire dans tous les médias, y compris le digital ", a commenté Weborama. " Les volumes de publicités diffusées ont fortement chuté, certains annonceurs ont reporté, voire annulé, leurs investissements publicitaires sur cette période, traduisant ainsi l'inquiétude face au risque de contraction économique ", a poursuivi le groupe. Face à cette conjoncture dégradée, Weborama s'appuie sur deux axes stratégiques majeurs. Le premier est l'internationalisation de ses activités, en particulier vers des zones de croissance forte. C'est dans cette optique que Weborama a acquis 51% du capital de la société russe Interactive Service. L'activité internationale représente désormais 46% du chiffre d'affaires de Weborama, en progression constante. Le deuxième axe stratégique majeur de Weborama est le développement de ses activités dans la data online où le groupe occupe une position de leader. Le marché de la data est l'un des plus prometteurs de la publicité online et Weborama y a développé, depuis plus de 10 ans, des technologies et des offres innovantes qui lui ont permis d'engranger des nouveaux contrats en 2012. La data sera en 2013 l'un des trois piliers de l'activité de Weborama avec la technologie et le média. Selon Alain Levy, PDG de Weborama : " la situation économique, en particulier en France et en Espagne, s'est détériorée au point que pour la première fois, le marché publicitaire digital a baissé au même rythme que l'ensemble du marché. Ce qui est inattendu. Le poids de la France et de l'Espagne dans notre activité explique la quasi stabilité de notre activité. La situation actuelle et le manque de visibilité incitent à la prudence ".
Internet - FAI et sites internet
Plusieurs pays comme les Etats-Unis, l'Italie, la France, ou l'Allemagne, réfléchissent à taxer plus efficacement les géants d'Internet. En France, Google, Amazon, Facebook et Apple engrangent des revenus de près de 3 milliards d'euros par an alors qu'ils ne paient que 4 millions d'euros au titre de l'impôt sur les sociétés du fait de la localisation de leur siège social dans des pays tels que l'Irlande ou le Luxembourg. Le gouvernement vient d'annoncer le lancement d'une mission d'expertise de l'Inspection des finances et du Conseil d'Etat, pour présenter des propositions cet automne. Modifier les règles en matière d'impôt sur les sociétés et de TVA implique l'accord des 27 Etats membres de l'Union européenne, c'est pourquoi certains proposent plutôt de taxer la publicité en ligne, le commerce électronique et les vidéos à la demande, L'Association des services Internet communautaires (Asic) et le Syndicat des régies Internet estiment que cela risque d'handicaper le développement des acteurs du numérique. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 5.60 EUR | ||||||||
Date du cours | 10/02/2020 | ||||||||
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