(AOF) - Les marchés européens ont débuté cette semaine sur une note positive sur fond de statistiques économiques rassurantes. La baisse de l'inflation permet à la Banque centrale chinoise de disposer de plus de marges de manoeuvre pour assouplir sa politique monétaire. Aux USA, les ventes au détail ont surpris positivement. Renault a enregistré la plus forte hausse du CAC 40 alors que le constructeur cherche à dégager des synergies plus importantes grâce à son alliance avec Nissan. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,92% à 3420,28 points et le FTSE Eurotop 100 s'est octroyé 0,46% à 2261,64 points. Royal Bank of Scotland (-0,85% à 268,60 pence) a affiché l'une des plus fortes baisses de l'indice FTSE 100. La banque espagnole Santander a finalement renoncé à lui racheter 316 de ses agences au Royaume-Uni, comme cela avait été annoncé en août 2010. Cette cession aurait dû rapporter 1,65 milliard de livres (2 milliards d'euros) à la banque britannique, qui a été nationalisée en 2008. Son sauvetage avait été autorisé par Bruxelles, mais en contrepartie, la banque doit céder des actifs, dont ces agences. Stable en matinée, Renault a bondi jusqu'à 10%, soutenu par l'information de presse selon laquelle lui et Nissan comptaient renforcer leur alliance en vue de doubler à quatre milliards d'euros d'ici 2016 les synergies qu'elle leur permet de dégager. Devant la spéculation déclenchée par cette annonce, un porte-parole de Renault a démenti dans l'après-midi des discussions pour modifier l'alliance. Le constructeur français a cependant admis que le montant des synergies avec Nissan, qui s'est élevé à 1,7 milliard d'euros en 2011, " était voué à être de plus en plus conséquent au fil du temps ", mais sans donner plus de détails. Résultat, le titre a rapidement abandonné une partie de ces gains, mais a néanmoins terminé à la première place du CAC 40 grâce à une hausse de 4,31% à 35,835 euros. Vivendi (+2,78% à 15,725 euros) a enregistré l'une des meilleures performances de l'indice CAC 40 à la suite d'informations révélées ce week-end concernant un rapprochement entre sa filiale SFR et le câblo-opérateur Numericable. Selon des informations publiées samedi par Le Figaro et le Journal du Dimanche, les pourparlers auraient débuté il y a trois semaines en vue de créer un nouvel ensemble qui serait détenu à 49% par Vivendi.
Ce matin, les investisseurs ont pris connaissance d'un ralentissement de l'inflation en Chine en septembre. Elle est ressortie à 1,9% en septembre après avoir progressé de 2% en août. Cette baisse de l'inflation permet à la Banque centrale chinoise de disposer de plus de marges de manoeuvre pour assouplir sa politique monétaire. Les ventes au détail aux Etats-Unis au mois de septembre ont augmenté de 1,1%, contre une hausse 1,2% en août, révisé de 0,9% initialement. Le consensus anticipait une hausse de 0,7% le mois dernier. La contraction de l'activité manufacturière dans la région de New York a été plus prononcée que prévu au mois d'octobre. L'indice de la Fed de New-York a été annoncé -6,2 contre -10,4 au mois de septembre. Le consensus annonçait un redressement de l'activité plus marqué à -2,8. Cet indicateur qui couvre l'ensemble de l'Etat de New York, le nord du New Jersey et le sud-ouest du Connecticut, mesure la perception que les industriels ont de leur activité et de la conjoncture. A la clôture, l'euro est en légère baisse face au billet vert à 1,2943.
Investment/ Speculative Grade : Les notes des agences de notation de crédit s'articulent autour de deux catégories. La catégorie dite d'investissement ("investment grade" en anglais) correspond à une signature de qualité, synonyme d'un accès aux capitaux plus facile pour l'entreprise concernée. La catégorie spéculative à l'inverse ("speculative grade") désigne les obligations émises par les entreprises considérées comme les plus spéculatives (risques d'accident de paiement sérieux) et sont qualifiées de "junk bonds". Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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