(AOF / Funds) - Les marchés d'actions mondiaux n'ont clairement pas été sans profit pour les investisseurs cette année, ils ont en effet progressé de 14% jusqu'en septembre, note Ad van Tiggelen, stratégiste senior chez ING Investment Management. Alors que les banques centrales sont intervenues pour gommer tous les soubresauts, le parcours s'est déroulé sans heurts. Eu égard à la faible volatilité observée, on pourrait même penser que tout va bien dans le meilleur des mondes. Néanmoins, les bénéfices des entreprises nous ramènent les pieds sur terre. Leur croissance reste bloquée à 3-4% cette année et ne devrait guère augmenter en 2013. Cette année, la croissance des bénéfices des entreprises s'est aplatie, un phénomène qui devrait être confirmé par la publication des bénéfices pour le troisième trimestre. En Europe, les bénéfices enregistrent même un léger repli, en raison surtout des performances de l'Espagne, du Royaume-Uni, de la France et de la Finlande (Nokia). Aux États-Unis, les bénéfices devraient afficher une modeste hausse en 2012 grâce à la reprise du secteur financier et à la bonne performance de certaines sociétés technologiques de pointe, dont Apple. Pour 2013, les analystes s'attendent à une augmentation des bénéfices de plus de 10%. Néanmoins, peu d'investisseurs sont enclins à croire ces prévisions. [-73]· juste titre d'ailleurs, car les analystes financiers ont tendance à être trop optimistes huit années sur dix. Étant donné que les marges bénéficiaires sont déjà proches de sommets historiques et que la croissance économique mondiale ne devrait guère s'améliorer en 2013, une croissance bénéficiaire faible à un chiffre est beaucoup plus probable. Dans ce contexte, ING IM se demande dans quelle mesure les marchés d'actions pourront poursuivre la reprise non génératrice de bénéfices. Le gérant pense que le potentiel des marchés à se renchérir n'est pas encore épuisé compte tenu des trois considérations suivantes. D'une part, le rapport cours/bénéfices actuel des actions (14 aux États-Unis et 12 dans le reste du monde) est certes proche de la moyenne dans une perspective historique, mais reste attrayant en comparaison des rendements extrêmement faibles des marchés obligataires. D'autre part, les bilans des entreprises sont globalement très sains et permettent de contracter des dettes à bon compte pour financer des fusions et acquisitions ou des rachats d'actions propres ; Enfin, les banques centrales semblent de plus en plus enclines à intervenir pour soutenir l'économie, de sorte que les risques de perturbations systémiques ou de sévères récessions demeurent relativement limités, ce qui est susceptible de maintenir la volatilité des actions à un faible niveau pendant longtemps. AUT/MAF
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