(AOF) - Les marchés actions européens ont prolongé leur tendance haussière pour la troisième séance consécutive. Les indices ont été soutenus par la décision de l'agence de notation Moody's de ne pas dégrader la note de l'Espagne en catégorie spéculative. Certaines publications d'entreprise mal accueillies, Accor et Danone en France, mais aussi Intel et d'IBM aux Etats-Unis ont cependant pesé sur la tendance. L'indice CAC 40 a clôturé sur une hausse de 0,76% à 3527,50 points et le FTSE Eurotop 100 un gain de 0,54% à 2304,56 points. Royal Bank of Scotland (+2,07% à 285,80 pence) a figuré en bonne place parmi les plus fortes hausses de l'indice FTSE 100. La banque contrôlée par le gouvernement britannique depuis son sauvetage en 2008 a annoncé avoir trouvé un accord avec le Trésor pour sortir du système de protection des actifs le 18 octobre. " La sortie de la banque du système de protection des actifs montre les progrès que RBS a réalisé en transformant un bilan qui était devenu dangereusement gros et instable en l'un des plus conservateurs, résilients et viables ", s'est félicité l'établissement. Coup de froid dans le secteur de l'alimentaire. L'action Danone, pourtant considérée comme défensive, a chuté de 2,96% à 47,325 euros aujourd'hui dans le sillage de l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel en ligne avec les attentes. Les investisseurs sont préoccupés par l'impact de la dégradation des ventes en Europe du Sud, frappé de plein fouet par la crise. Danone a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 5,257 milliards d'euros, en croissance organique de 5% à la faveur des marchés émergents. Mais les ventes de produits laitiers, première activité de Danone, ont augmenté de seulement 0,7% en données comparables à 2,91 milliards. Le marché attendait 2,95 milliards. En Europe du sud, les ventes ont chuté de plus de 10%. Le ton optimiste adopté par Accor pour présenter son chiffre d'affaires trimestriel n'a pas convaincu le marché. Le quatrième groupe hôtelier mondial cède en effet 3,31% à 24,97 euros à la Bourse de Paris. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 1,3% en données comparables à 1,485 milliard d'euros grâce à une hausse des prix des chambres. Accor a confirmé viser un résultat d'exploitation compris entre 510 et 530 millions d'euros pour 2012 -contre 515 millions en 2011- à comparer à un consensus Thomson Reuters de 528 millions.
Moody's a réaffirmé ce matin la note à long terme Baa3 de l'Espagne. Les investisseurs s'inquiétaient d'un déclassement en catégorie spéculative. La perspective de cette note reste cependant négative. L'agence de notation estime notamment que le risque de voir l'Espagne perdre l'accès au marché s'est sensiblement réduit depuis que la Banque centrale européenne (BCE) s'est engagée à acheter des obligations souveraines du pays pour limiter leur volatilité. Les mises en chantier de logements se sont élevées à 872 000 en rythme annuel en septembre, en hausse de 15%, ce qui est nettement supérieur au consensus de 770 000. Il s'agit d'un plus haut depuis juillet 2008. Le chiffre d'août a révisé à la hausse de 750 000 à 760 000. Les permis de construire sont ressortis au rythme annuel de 890 000 unités (+12%), contre un consensus de 810 000 et 800 000 en août (chiffre révisé de 803 000). A la clôture, l'euro est en légère hausse face au dollar à 1,3123.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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