(AOF) - Les Bourses européennes ont clôturé proches de l'équilibre sur des plus hauts de un mois au terme d'une séance hésitante, partagées entre de bons indicateurs chinois et par des trimestriels décevants. Pékin a enregistré une croissance de 7,4% sur un an au troisième trimestre, un chiffre conforme aux attentes. Au chapitre des valeurs, Nestlé a réalisé une croissance organique plus faible qu'attendu. A Paris, Rémy Cointreau a subi un net ralentissement de son activité, entrainant dans son sillage, Pernod-Ricard. Le CAC 40 a pris 0,22% à 3535,18 pts et le Footsie Eurotop 100, 0,18% à 2308,5 pts. En repli de 1,93% à 61,05 francs suisses, Nestlé signe l'une des plus fortes baisses du SMI de Zurich après l'annonce d'une croissance organique inférieure aux attentes sur les neuf premiers mois de l'année. Le numéro un mondial de l'alimentation a été notamment pénalisé par le net ralentissement de la demande en Asie et par l'atonie des marchés européens. Le géant suisse a évoqué "un malaise économique général" et une concurrence "vive". Pour autant, Nestlé a confirmé ses prévisions annuelles, preuve de la capacité du groupe à résister aux vents contraires. Les trimestres se suivent et ne ressemblent pas pour Rémy Cointreau. Après une croissance organique de 24,4% au premier trimestre, le numéro deux français des spiritueux affiche une croissance organique de seulement 5,3% à 324,1 millions d'euros au deuxième trimestre. Le groupe a été pénalisé par l'effet du tassement de la progression de son cognac Rémy Martin et d'une baisse des ventes de ses liqueurs et spiritueux. C'est une sérieuse déception pour les analystes qui tablaient en moyenne sur une croissance organique de 11%. Résultat, le titre a chuté de 8,02% à 80,24 euros à Paris. Alcatel-Lucent (7,88% à 0,863 euro) va supprimer 5 490 postes dans le monde, dont 3 300 en Europe et 1 430 en France. Ces suppressions d'emplois ont été annoncées à l'occasion d'un comité de groupe européen. L'équipementier télécoms, qui emploie 76 000 personnes dans le monde, va ainsi réduire ses effectifs français de 15%. Les activités de R&D seront épargnées par ces coupes sombres qui toucheront principalement les fonctions supports : ventes, marketing, ressources humaines...
L'indice des indicateurs avancés mesuré par le Conference Board a progressé de 0,6% en septembre après un repli de 0,1% en août. Les économistes attendaient une hausse de seulement 0,2%. L'indice Philly Fed d'octobre est ressorti à 5,7 après -1,9 en septembre. Les économistes attendaient seulement 1. A 17h30, l'euro cote 1,3097 dollar.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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