(AOF) - Les marchés actions ont terminé en baisse ce lundi. En l'absence d'indicateurs économiques, les investisseurs se fient aux résultats mitigés des entreprises américaines. Cet après-midi, le premier constructeur mondial d'engins de chantier, Caterpillar a conforté ce bilan en annonçant des ventes inférieures aux attentes au troisième trimestre et une nouvelle révision à la baisse de ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice. Le CAC 40 a perdu 0,61% à 3 4983,25 points, sous le seuil des 3500 points pour la première fois depuis le 15 octobre. L'Eurostoxx 50 a cédé 0,62% à 2 526,41 points. Philips a bondi de 6,10% à 20,17 euros, signant à cette occasion la plus forte hausse de l'AEX d'Amsterdam. Le groupe d'électronique grand public a publié lundi matin des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes à la faveur des marchés émergents. Selon le patron Frans van Houten, les efforts de réductions de coûts commencent à porter leurs fruits. Il y a peu, le géant néerlandais de l'électronique avait annoncé la suppression de 2 200 emplois supplémentaires pour faire face au ralentissement de la demande en Europe et en Chine. Lanterne rouge du SBF 120, Nexans a été lourdement sanctionné la Bourse de Paris, chutant de 6,57% à 34 euros après avoir abaissé ses prévisions pour l'année 2012. Le numéro deux mondial du câble anticipe une marge opérationnelle moins élevée que prévu au second semestre ainsi qu'un chiffre d'affaires stable sur l'ensemble de l'exercice en raison d'un ralentissement de la demande en Europe (notamment en câbles industriels et en Bâtiment), au Brésil et en Australie. Nicox a flambé de 5,97% à 2,628 euros signant du même coup la plus forte hausse du SBF120. Les investisseurs saluent le lancement commercial aux Etats-Unis d'AdenoPlus. Il s'agit du premier et seul test diagnostique rapide réalisé en cabinet pour faciliter le diagnostic différentiel de la conjonctivite aiguë ayant obtenu l'agrément de la FDA et une dérogation CLIA. L'événement est d'importance : AdenoPlus est le premier produit mis sur le marché par la société de biotechnologie française depuis son virage stratégique en direction de l'ophtalmologie.
Aucun indicateur n'est attendu ce lundi. A 17h30, l'euro cote 1,3063 dollar.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/5
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