(AOF) - Riber, leader mondial de l'épitaxie par jets moléculaires (MBE), enregistre à fin septembre 2012 un chiffre d'affaires de 16,7 millions d'euros, en repli de 10%. Il tient compte d'un changement de mix produit au profit de l'activité de vente de systèmes MBE. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre 2012 s'élève à 7,3 millions contre 5,5 millions au troisième trimestre 2011. Le groupe confirme confirme son objectif de chiffre d'affaires 2012 compris entre 26 et 28 millions et de taux de marge opérationnelle compris entre 7 et 9 % du chiffre d'affaires. Au 30 septembre 2012, dix machines MBE ont été facturées contre cinq durant la même période en 2011. Ce succès commercial permet de renforcer les parts de marché de Riber, notamment dans le secteur de la recherche. Les ventes de services et accessoires sont stables par rapport à l'année précédente, et ce dans un contexte économique dégradé. Les ventes de cellules et sources d'évaporation sont en forte baisse par rapport à l'année précédente qui avait été favorablement impactée par des ventes importantes d'équipements destinés à la production d'OLED en 2011. Au 30 septembre 2012, le chiffre d'affaires de Riber se répartit entre l'Europe (43 %) l'Asie (40 %) et l'Amérique du Nord (17 %). Au cours du troisième trimestre, Riber a enregistré deux commandes de systèmes de recherche pour des laboratoires en Chine et en Inde, contre trois systèmes de recherche un an plus tôt. Au 30 septembre, le carnet de commandes s'établit à 18 millions (19,3 millions un an auparavant) et est composé de 14 systèmes MBE livrables entre 2012 et 2013. Le carnet de commandes des cellules et sources est en diminution compte tenu des difficultés conjoncturelles de la filière photovoltaïque et du développement en cours de nouvelles gammes de cellules OLED en anticipation des prochaines vagues d'investissements. Le carnet de commandes des services et accessoires est stable sur un an.
Semi-conducteurs
Le marché est actuellement soumis à un virage industriel avec un attrait pour la production de puces sur une galette de silicium de 450 millimètres de diamètre, contre 300 pour les plus grandes aujourd'hui. Les acteurs des semi-conducteurs cherchent à se positionner sur ce créneau, qui recouvre un processus de fabrication qui doit abaisser les coûts de production des puces électroniques de 30%. Le cabinet de conseil Decision estime qu'une usine produisant des galettes de 450 mm de diameter avec les technologies les plus avancées coûtera jusqu'à 10 milliards de dollars, contre 7,5 milliards de dollars actuellement en 300 mm. Pour le moment, seuls Intel et le taïwanais TSMC ont lancé des usines en 450 mm. Un autre géant du secteur, Samsung, travaille avec Intel, TSMC et IBM sur la technologie 450 mm, via une alliance de R&D. L'Europe est pour l'instant en retard car les fabricants de puces tels qu'Infineon et STMicroelectronics, rechignent à investir. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 2.74 EUR | ||||||||
Date du cours | 22/04/2024 | ||||||||
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