(AOF) - Bic a réalisé un résultat net part du groupe 9 mois de 213,0 millions d'euros, en croissance de 15,8% en publié. Il comprend 3 millions d'euros de quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence (Cello Pens). Hors impact de la prime exceptionnelle, le résultat d'exploitation normalisé est ressorti à 307,7 millions d'euros sur la période comparé à 276,3 millions en 2011. La marge d'exploitation normalisée est ressortie à 20,8% comparée à 20,4% l'année dernière à la même période. La marge brute 9 mois est en croissance de 2,6 points à 51,7% du chiffre d'affaires comparé à 49,1% sur la même période de l'année dernière. L'amélioration de la marge brute s'explique par la croissance du chiffre d'affaires de l'activité Grand Public et par l'impact de la cession de l'activité de distribution de recharges téléphoniques en France. Le chiffre d'affaires 9 mois du groupe s'élève à 1,434 milliard d'euros, en croissance de 5,9% en publié, de 1,7% à taux de change constants et de 4% à base comparable. Les ventes de l'activité Grand Public ont progressé de 6,1% à base comparable, tandis que celles de l'activité Produits Publicitaires et Promotionnels (BIC APP) ont baissé de 7,7% à taux de change constants. Sur le troisième trimestre 2012, le chiffre d'affaires s'élève à 488,8 millions d'euros, en croissance de 4,4% en publié, en baisse de 1,7% à taux de change constants et en hausse de 0,5% à base comparable. Les ventes de l'activité Grand Public au cours du troisième trimestre ont progressé de 2,9% à base comparable. Les ventes de l'activité Papeterie ont reculé de 4,7%, celles de l'activité Briquets ont cru de 3,2% et celles des Rasoirs ont augmenté de 14,4%. L'activité Produits Publicitaires et Promotionnels au troisième trimestre est en baisse de 11,3% à taux de change constants. Tandis que l'Europe a continué de souffrir du ralentissement des pays du Sud, le chiffre d'affaires de BIC APP aux Etats-Unis a été affecté par des perturbations temporaires liées à la mise en place de son nouvel ERP (Enterprise Resource Planning). " Nous restons confiants sur l'atteinte de notre objectif annuel visant à maintenir la marge d'exploitation normalisée du groupe en ligne avec le niveau élevé atteint en 2011 tout en continuant à accélérer les investissements dans la Recherche et le Développement, dans les nouveaux produits et dans les capacités de production ", souligne Mario Guevara, directeur général.
- 40% du CA réalisés dans les pays émergents (essentiellement en Amérique latine) ; - Structure financière solide permettant une politique de croissance externe ambitieuse et une bonne redistribution aux actionnaires.
Les points faibles de la valeur
- Forte pression concurrentielle sur les rasoirs et briquets ; - Poids prédominant des matières premières dans les coûts de production ; - Profil cyclique accru par la diversification dans les articles de promotion (secteur très sensible à la conjoncture et aux dépenses de marketing) ; - Faible implantation en Asie. Ambitions contrariées par la rupture début 2010 de l'accord scellé en 2009 avec le fabricant indien d'instruments d'écriture Cello Pens (action en justice en cours).
Comment suivre la valeur
- Importance de la capacité d'innovation sur les produits de consommation courante ; - Sensibilité accrue à la conjoncture publicitaire avec les produits promotionnels ; - Rentrée scolaire, période clé pour l'activité Papeterie ; - Direction reconnue pour sa prudence sur les tendances de marché. Pas de communication sur les prévisions de résultats ; - Capital verrouillé et intérêt spéculatif limité.
Biens de consommation
Les restructurations sont de mise pour les grands groupes. Confronté à des conditions économiques très difficiles en Europe, Unilever va supprimer 500 emplois au Royaume-Uni sur un effectif de 7.500 salariés, dans le cadre d'une réorganisation de ses activités hygiène. Trois sites vont être fermés Outre-Manche d'ici à fin 2013. Certains emplois dans l'informatique seront délocalisés à Bangalore, en Inde. Environ 300 postes supplémentaires pourraient également disparaître chez ses sous-traitants. Procter & Gamble a également annoncé la suppression de 5.700 postes d'ici fin 2013, soit 10% de ses effectifs. Cette décision s'inscrit dans un plan global visant à réduire les coûts de 10 milliards de dollars en quatre ans. Ces mesures lui ont déjà coûté 452 millions de dollars. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 66.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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