(AOF / Funds) - La corrélation existant entre le cycle présidentiel et le marché américain des actions a toujours alimenté de vifs débats, surtout à la veille des élections, indique Dexia AM dans une note intitulée "La réélection de Barack Obama est-elle préférable ?" L'impact du cycle présidentiel sur les actions fait d'ailleurs l'objet de diverses études. Le cabinet indépendant Ned Davis Research Group, par exemple, a publié un rapport sur les cycles présidentiels depuis 1990. On peut y lire que le marché des actions se porte bien l'année des élections et la troisième année du mandat, comme l'illustre le graphique électoral basé sur le Dow Jones Industrial. Dexia AM a élargi la perspective de Ned Davis. Sur la base du S&P 500 et de son évolution d'après-guerre, les économistes de la société de gestion se sont penchés sur les différences de comportement des actions en fonction du type de présidence - républicaine ou démocrate. La première conclusion générale rejoint l'étude de l'équipe de Ned Davis : la troisième année du mandat produit les meilleures performances. Fondamentalement, la comparaison entre les deux régimes devrait suggérer que les marchés affichent une meilleure performance lorsque les Républicains sont au pouvoir. Ceux-ci sont généralement perçus comme partisans de la liberté d'entreprise (moins de réglementation) et plus enclins à baisser les impôts (souvenons-nous de l'époque Bush). De leur côté, les Démocrates ont tendance à privilégier une régulation plus forte et à augmenter les impôts pour investir dans des programmes sociaux. Une analyse plus approfondie montre cependant qu'avec un président démocrate, la performance annuelle moyenne (8,74 %) dépasse de près de 2 % le niveau atteint quand les Républicains sont au pouvoir (7,04 %). Durant l'année qui suit les élections, le S&P 500 fait beaucoup mieux si le président est un démocrate. La troisième année du mandat, en revanche, le régime républicain donne des résultats sensiblement meilleurs. Dexia AM note aussi que la performance du marché des actions dépend d'un autre facteur : la réélection éventuelle du parti au pouvoir avant les élections. Le gestionnaire a analysé la performance mensuelle des actions durant chaque année ayant suivi les élections depuis 1948. Résultat : la probabilité de rebond est plus grande quand le camp en place - ici en l'occurrence l'administration Obama - est réélu. Dans ce cas, la performance annuelle moyenne dépasse légèrement les 10%. Si le pouvoir change de mains, le risque de stagnation (ou de baisse) est plus important. AUT/MAF
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)