(AOF) - Areva a généré un chiffre d'affaires neuf mois consolidé de 6,542 milliards d'euros, en hausse de 10% (+8,5% à données comparables) par rapport à la même période de 2011. Il bénéficie de la croissance de 7% des activités récurrentes (+5,6% à données comparables) et de la montée en puissance des activités renouvelables. Le chiffre d'affaires des activités nucléaires s'établit à 6,035 milliards d'euros sur les 9 premiers mois de 2012 contre 5,731 milliards d'euros l'an passé, en hausse de 5,3 % (+3,9% à données comparables). Il est tiré par les activités des Business Groups (BG) Mines (+ 28% en comparable), Réacteurs et Services (+ 2,1 % en comparable) et Aval (+ 11,8 % en comparable) qui compensent la baisse de l'activité du BG Amont (- 12,1 % en comparable). Le chiffre d'affaires des activités renouvelables est en hausse (+272% en comparable). L'effet de change a eu un impact positif de 130 millions d'euros sur la période, l'effet de périmètre a été négatif de 52 millions d'euros. La progression équilibrée du chiffre d'affaires du groupe en France et à l'international reflète la capacité d'Areva à exploiter les opportunités de marché tout en capitalisant sur des relations de long-terme avec ses clients historiques. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre 2012 s'établit à 2,214 milliards d'euros, en hausse de 13,4% (+ 12,4 % en comparable) par rapport au troisième trimestre 2011. L'effet de change est positif de 52 millions d'euros et l'effet de périmètre négatif de 34 millions d'euros sur la période. Au 30 septembre 2012, le carnet de commandes du groupe atteint un niveau record depuis la création du groupe pour les activités nucléaires et renouvelables. Il s'établit ainsi à 47 milliards d'euros, en hausse de 10,1% par rapport au 30 septembre 2011 (42,7 milliards d'euros) et de 4,1 % par rapport au 30 juin 2012 (45,2 milliards d'euros). Cette progression est essentiellement attribuable aux BG Mines, Amont et Réacteurs et Services.
- Renforcement de l'attrait du titre pour des investisseurs stratégiques avec l'accroissement du flottant depuis la cotation sous forme d'actions ordinaires (en remplacement des certificats d'investissement - CI).
Les points faibles de la valeur
- Dossier très politique (groupe détenu à 83% par le CEA et l'Etat). Source d'incertitudes considérable pour les investisseurs ; - Valeur difficile à appréhender pour les investisseurs en l'absence de comparables cotés ; - Visibilité réduite sur le dossier en raison de l'ampleur des mesures à entreprendre pour générer un free cash flow positif (post-2013), susceptible de couvrir les investissements prévus d'ici 2016 (plan de restructuration " Action 2016 ", efforts sur le BFR, cession d'actifs, nouvelles provisions...) ; - Valeur sensible au débat sur la sûreté nucléaire. Plans de relance nucléaire remis en cause dans les pays développés ; - Chantier de l'EPR pesant sur les résultats en raison d'une succession de provisions conséquentes.
Comment suivre la valeur
- Valeur de restructuration ; - Groupe exposé à des activités d'infrastructures lourdes pour lesquelles les clients ont besoin de visibilité et de stabilité pour investir ; - Activité nécessitant de très importants investissements, notamment en amont ; - A suivre l'activité Mines, récemment filialisée et dont le capital pourrait s'ouvrir à un partenaire de préférence industriel ou à un client. Seules conditions : qu'Areva garde la majorité du capital ainsi que la commercialisation pleine et entière du produit des Mines ; - Relations historiquement imbriquées entre Areva et EDF (Areva = 1er fournisseur d'EDF ; EDF = 1er client d'Areva) et désormais difficiles en raison de désaccords sur des contrats.
Services aux collectivités
La filière des déchets est soumise à une mutation importante car les positions de Suez et Veolia sont fortement menacées. Selon une étude du groupe Xerfi, des acteurs moins importants comme Séché, Derichebourg ou Paprec sont désormais incontournables, ce qui exacerbe la concurrence du secteur. Le taux de résultat opérationnel de la filière "propreté" de Veolia est passé de 7,9% en 2007 à 3,7% en 2011. Ce taux s'élevait pour Suez Déchets Europe à 6% en 2011, contre 8,3% en 2007. L'émergence de concurrents directs n'est pas le seul facteur expliquant cette tendance. Il faut également ajouter la baisse du volume de déchets industriels et ménagers ces dernières années et l'augmentation des coûts de production. Cette dernière est provoquée par la hausse des prix du carburant et la revalorisation du SMIC. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 4.47 EUR | ||||||||
Date du cours | 15/08/2017 | ||||||||
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