(AOF) - Renault a publié un chiffre d'affaires de 8,447 milliards d'euros au troisième trimestre 2012, en baisse de 13,3 % par rapport à la même période en 2011. Sur la période, le chiffre d'affaires de l'Automobile est ressorti en baisse de 14,4 % à 7,928 milliards d'euros. Dans un marché automobile mondial en croissance de 5,5 %, les ventes du groupe Renault atteignent 596 064 unités au troisième trimestre 2012, en baisse de 5,8%, compte tenu d'un marché européen, et notamment français, très défavorable. En revanche, le groupe poursuit sa progression à l'international avec des ventes en hausse de 7,7 %. En Europe, où le marché poursuit sa contraction (-9,3 %), les ventes du groupe Renault diminuent de 18,4 % (8,5 % de part de marché), en liaison avec un mix géographique défavorable dû à une forte baisse des marchés français (-11,7 %), italien (-23,3 %) et espagnol (-18,9 %). En France, le recul s'explique par une base de comparaison élevée ; le troisième trimestre 2011 avait connu un pic d'activité avec la livraison des véhicules n'ayant pu être produits sur les trimestres précédents suite au tsunami au Japon. Le groupe enregistre également l'impact de la restructuration de son offre commerciale en Grande-Bretagne et l'impact de sa politique de défense des prix en Europe. Hors d'Europe, le groupe Renault confirme son dynamisme. Pour la première fois, plus d'une voiture sur deux (55 %, +7 points) a été vendue hors d'Europe. A propos de ses perspectives, l'évolution du marché automobile en Europe lors du troisième trimestre a conduit le constructeur automobile à réviser les perspectives d'évolution du marché 2012 à -8 % au mieux, contre -6 à -7 % retenus en juillet, avec notamment un marché français en baisse de -13 % au mieux, contre -10 à -11 %. Pour mémoire, début 2012, les estimations pour le marché européen étaient de -3 à -4 %, avec un recul du marché français de -7 à -8 %. Dans cet environnement et malgré une croissance solide hors d'Europe, les ventes du groupe ne devraient pas atteindre le niveau de l'an dernier. Le groupe maintient son objectif de free cash flow opérationnel de l'Automobile positif en 2012. Cependant, la continuelle détérioration du marché européen reste une source d'inquiétude.
- Positionnement en Asie (doublement des capacités de production en Corée du sud) ; - Plan produit dynamique et adapté à la demande locale dans les pays émergents ; - Ouverture du très dynamique marché russe avec la montée programmée au capital d'Avtovaz (40% de part de marché en Russie) ; - Distribution directe aux actionnaires, à partir de 2014, des dividendes issus de ses diverses participations.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité sur la reprise du marché européen ; - Gamme de produits sous pression et vieillissante dans un marché européen en repli marqué ; - Image de la direction ternie par le faux scandale d'espionnage industriel en 2011 ; - Image brouillée par le succès de la gamme Entry, risque de cannibalisation de la marque Renault par Dacia dans les pays matures ; - Incertitudes sur le succès de la stratégie dans la voiture " toute électrique ".
Comment suivre la valeur
- Image de constructeur " mass market " européen ; - Valeur très cyclique fortement dépendante du marché européen ; - Catalyseur boursier : bon déroulement du plan " Drive the change ", mis en oeuvre initialement par Patrice Pélata, démissionné depuis ; - Catalyseurs à long terme : succès de la stratégie dans les voitures électriques et élargissement de l'alliance Nissan-Renault.
Automobiles - Constructeurs
Le nouveau gouvernement a présenté son plan pour soutenir la filière automobile française. L'achat de véhicules " verts " va être encouragé par le système de bonus-malus. Des mesures pour soutenir la trésorerie et l'investissement, en particulier des PME, vont être adoptées ainsi que des dispositions pour soutenir l'innovation et encourager la solidarité entre les entreprises pour préserver l'emploi. Une vague de restructurations pourrait intervenir parmi les constructeurs européens après la décision de PSA de supprimer 8.000 emplois en France. Aux Etats-Unis l'industrie se porte mieux après avoir mené des fermetures d'usines durant la crise de 2008/2009. Le taux moyen d'utilisation des capacités est actuellement de 88%, contre une moyenne européenne de 65% selon certains experts. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 46.42 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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