(AOF) - Après avoir évolué en recul dans la matinée, les Bourses européennes ont finalement clôturé en hausse soutenues par l'annonce de l'accélération de la croissance aux Etats-Unis. En effet, le PIB américain a progressé de 2% au troisième trimestre contre une croissance de 1,3% au deuxième trimestre. Les publications des résultats se sont poursuivies avec notamment Areva qui a affiché une hausse du chiffre d'affaires de 10% au troisième trimestre. A la clôture, le CAC 40 a gagné 0,69% à 3435,09 points tandis que l'Eurotop 100 a grimpé de 0,2% à 2260,21 points. Ericsson a reculé de 3,88% à 58,15 couronnes suédoises, la rentabilité du numéro un mondial des équipements télécoms ayant baissé plus que prévu au troisième trimestre. Sa marge brute, la mesure de la rentabilité préférée des investisseurs, a reculé à 30,4% au troisième trimestre, ce qui est inférieur au niveau enregistré un an plus tôt (35%) et au consensus Reuters (31,7%). Ericsson pâtit toujours de la prudence des opérateurs télécoms en matière d'investissement et de la part plus importante prise dans son chiffre d'affaires par l'activité de modernisation des réseaux en Europe. A Paris, le secteur bancaire s'est retrouvé sous pression après la décision de Standard & Poor's d'abaisser la note de crédit BNP Paribas et la perspective de plusieurs banques, dont Crédit Agricole et Société Générale. Crédit Agricole a perdu 1,93% à 5,88 euros, Société Générale 0,98% à 24,64 euros et BNP Paribas, 1,26% à 39,125 euros. L'agence de notation a justifié ses décisions par la dégradation la conjoncture en Europe et en France. Elle explique que l'environnement économique actuel - avec notamment la persistance de taux d'intérêt bas - pèsera sur la croissance des revenus des banques en 2013 et 2014. Areva (+2,17% à 13,915 euros) a affiché une des meilleures performances au lendemain de la publication de son chiffre d'affaires à neuf mois. Le groupe a généré un chiffre d'affaires consolidé de 6,542 milliards d'euros, en hausse de 10% (+8,5% à données comparables) par rapport à la même période de 2011. Il a bénéficié de la croissance de 7% des activités récurrentes (+5,6% à données comparables) et de la montée en puissance des activités renouvelables (+272% en comparable).
La confiance des ménages en France concernant la conjoncture économique continue de se dégrader au mois d'octobre. L'indicateur qui la synthétise a perdu 1 point par rapport à septembre à 84, poursuivant la baisse entamée depuis mai (-7 points). Il reste inférieur à sa moyenne de longue période. Les plus grandes inquiétudes concernent l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future, et le niveau de vie futur en France. L'indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan s'est élevé à 82,6 en version définitive, contre 83,1 en première estimation et 78,3 en septembre. L'indice est inférieur au consensus Reuters de 83. Le PIB américain a progressé de 2% au troisième trimestre, ce qui est légèrement supérieur au consensus Reuters de 1,9%. Les Etats-Unis avaient enregistré une croissance de 1,3% au deuxième trimestre. A 17 heures 30, l'euro s'échangeait 1,2932 dollar.
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus. Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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