(AOF) - Standard & Poor's a abaissé sa perspective sur Saint Gobain de Stable à Négative et maintenu la note sur la dette à long terme du groupe à "BBB" et celle à court terme en "A-2". L'agence de notation a justifié son avis par l'exposition du groupe au marché de la construction en Europe de l'ouest en grande difficulté actuellement. "Les performances de Saint Gobain sur les 12 prochains mois devraient apparaître plus faibles qu'anticipé, à la lumière des résultats semestriels du groupe de construction ainsi que ceux du troisième trimestre" a commenté Standard & Poor's.
- Développement dans le solaire ; - Enracinement local des implantations de la branche Distribution Bâtiment (45% du CA) : bonne connaissance des besoins des clients et fort pouvoir de négociation avec ses fournisseurs ; - Forte capacité à répercuter la hausse des coûts dans ses prix de vente ; - Bien positionné sur les pays européens en croissance (20% du CA en Allemagne et Scandinavie).
Les points faibles de la valeur
- Valeur cyclique (80% du CA dans le secteur de la Construction) ; - Plus de 70% du CA en Europe ; - Présence encore insuffisante dans les pays émergents ; - Décote boursière par rapport à ses pairs.
Comment suivre la valeur
- A suivre l'évolution des mises en chantier et des permis de construire ; - Sensibilité aux cours des matières premières ; - A suivre la stratégie d'acquisitions dans les pays émergents, l'efficacité énergétique ou le solaire ; - Plan stratégique 2011-2015 visant à conquérir un statut de valeur de croissance ; - Projet de scission de Verallia (activité conditionnement) pour poursuivre le recentrage et le désendettement.
Construction - Matériaux
Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre 420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20% inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de broyage. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 71.20 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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