Immobilier : à Paris, les prix résistent encore...jusqu'à quand ?

31/10/2012 - 12:48 - Sicavonline

Immobilier : à Paris, les prix résistent encore...jusqu'à quand ?

Les mois se suivent et se ressemblent. A Paris et plus généralement sur l'ensemble de la région Ile-de-France, les notaires n'entraperçoivent toujours pas de baisse des prix immobiliers. Tant s'en faut, leurs dernières statistiques montrent que les prix immobiliers ont encore légèrement augmenté entre juin et août 2012. Paris bat même encore des records, avec un prix au m² de 8.440 euros. Reste maintenant à comprendre pourquoi les prix font de la résistance et combien de temps cela va-t-il encore durer ?

A quand une baisse des prix immobiliers sur le marché francilien ? Dès que les vendeurs consentiront à revoir leurs exigences à la baisse affirment les notaires de Paris-Ile-de-France.

Prix immobiliers : toujours dans une phase de résistante

Ce qui actuellement est loin d'être le cas. Le marché immobilier est bloqué car de nombreux biens surestimés par leur propriétaire restent invendus. Seules aboutissent les transactions de biens de qualité que les acheteurs sont prêts à payer au prix fort. Du coup, les prix restent élevés. Entre juin et août 2012, la chambre des notaires Paris-Ile-de-France note encore un recul sensible des ventes ( - 18 % sur l'ensemble de la région francilienne et - 19 % à Paris) sans effet sur les prix immobiliers. En août, le m² parisien se négociait en moyenne à 8.440 euros contre 8.410 euros en juillet 2012, soit + 1,2 %. Depuis l'automne 2011, le prix du m² dans la capitale a peu évolué oscillant autour de 8.350 euros/m².

Paris : pas de baisse des prix immobiliers à court terme

D'après les dernières projections des prix calculées par la chambre des notaires de Paris - Ile-de-France sur les avant-contrats, les prix de vente des logements à Paris devraient s'inscrire en légère hausse au cours du mois de septembre pour entrer dans une phase de stabilisation jusqu'à la fin de l'année, avec un prix moyen au m² d'environ 8.500 euros. Au-delà de ces variations, modestes au demeurant, c'est bien la stabilisation des prix qui domine. Même constat sur le reste de la région. En trois mois, les prix au m² ont légèrement augmenté en Petite Couronne (+ 1,3%), ainsi qu'en Grande Couronne (+ 1 %). Toutefois, sur un an, les tensions sur les prix se sont relâchées quand on s'éloigne du cœur de l'agglomération. Ainsi, les prix ont augmenté de + 1,7 % à Paris, stagné en petite Couronne (0 %) et légèrement baissé en Grande Couronne (- 0,9 % en moyenne et jusqu'à - 1,7 % dans l'Essonne). D'après les informations recueillies auprès des études, le tassement des volumes s'est encore accentué en septembre, ce qui ne présage rien de bon à court terme. Le marché immobilier parisien tourne au ralenti, peu de transactions sont conclues mais elles le sont au prix fort. Par conséquent, la baisse des prix tant attendue par les acheteurs se fait désirer car trop de vendeurs campent sur leur position et préfèrent attendre plutôt que de baisser leur prix. Pourtant, une baisse des prix immobiliers serait profitable pour tous.

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