(AOF) - Bien orientés en début de séance, les marchés européens ont fini en baisse sur fond de résultats de sociétés en demi-teinte. Si le numéro un mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal a été pénalisé par des perspectives moroses, la compagnie aérienne Air France-KLM s'est envolé, soutenu par la publication de résultats meilleurs que prévu. L'indice CAC 40 a clôturé en repli de 0,87% à 3429,27 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a cédé 0,62% à 2258,70 points. Wall Street recule également après deux jours de fermeture forcée. Barclays (-4,65% à 227,70 pence) a enregistré l'un des déclins les plus prononcés de l'indice FTSE 100 après avoir annoncé être l'objet de deux nouvelles enquêtes aux Etats-Unis. La banque britannique est déjà au centre du scandale de manipulation du Libor. Barclays a ainsi indiqué que la commission fédérale américaine de régulation de l'énergie (FERC) enquêtait pour savoir si elle avait manipulé les prix de l'électricité dans l'ouest des Etats-Unis entre 2006 et 2008. La FERC pourrait notifier des amendes dès aujourd'hui. En repli de 6,43% à 11,43 euros, ArcelorMittal a été lourdement sanctionné à la Bourse de Paris, signant la plus mauvaise performance du CAC 40. Le numéro un mondial de la sidérurgie a essuyé des pertes plus fortes que prévu au troisième trimestre en raison de la dégradation de la demande mondiale et révisé en conséquence ses objectifs annuels. Pour le troisième trimestre, ArcelorMittal a enregistré une perte nette de 700 millions de dollars, qui se compare à un bénéfice net de 700 millions de dollars au troisième trimestre 2011. A contrario, Air France-KLM a bondi de 8,37% à 6,445 euros, soutenu par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes à la faveur d'une progression de ses recettes unitaires et d'une baisse des coûts liée à son plan de restructuration. Soulignant " le très bon trimestre du groupe " et un " ton un peu moins prudent qu'attendu ", Oddo a confirmé sa recommandation d'Achat. Pour CM-CIC, ces résultats " confirment le bien fondé de la stratégie initiée par la compagnie ". Le broker a réitéré sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 8 euros.
Les dépenses de consommation des ménages en biens ont augmenté de 0,1% en volume en France en septembre, après avoir reculé de 0,8% en août, a annoncé l'Insee. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une progression de 0,2%. En septembre, les prix de production de l'industrie française pour le marché français ont augmenté légèrement (+0,3 %), après une forte hausse en août (+1,3 %). Le consensus Reuters était de +0,1%. Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 2,5% en octobre 2012, en baisse par rapport au mois de septembre, où il était de 2,6%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est élevé à 11,6% en septembre 2012, contre 11,5% en août, a annoncé Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Il s'agit d'un nouveau record. Le secteur manufacturier dans la région de Chicago n'a pas renoué avec la croissance en octobre comme les économistes l'anticipaient. L'indice PMI de cette région est remonté à 49,9 après 49,7 en septembre, mais le consensus Reuters le donnait à 51. A la clôture, l'euro est en légère baisse face au dollar à 1,2958.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)