(AOF) - Les marchés actions européens proches de l'équilibre après la chute de la veille. L'aversion pour le risque est alimentée par le danger lié au " mur budgétaire " aux Etats-Unis, ces 600 milliards de dollars de hausse d'impôts et de réduction des dépenses qui menacent de s'appliquer début 2013. Dans ce contexte, la baisse inattendue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis n'a pas eu d'effet tout comme le statu quo, attendu, de la BCE sur les taux. En hausse une bonne partie de la séance, le CAC 40 termine sur une baisse de 0,06% à 3 407,69 pts. L'Eurotop 100 a gagné 0,03%. Adidas a perdu 1,38% à 64,40 euros à Francfort, pénalisé par la révision à la baisse de sa prévision de ventes annuelles. L'équipementier sportif allemand est affecté par la performance de sa filiale Reebok, dont les ventes ont chuté de 25% au troisième trimestre, après un recul de 26% le trimestre précédent. Le numéro deux mondial du secteur derrière Nike prévoit désormais un chiffre d'affaires 2012 en hausse de moins de 10%, alors qu'il tablait auparavant sur une croissance de près de 10%. Vallourec (+4,42% à 33,98 euros) a affiché la meilleure performance du CAC 40, soutenu par l'avancée de ses projets au Brésil et aux Etats-Unis et la confirmation d'un objectif de marge brute d'exploitation proche de 15% cette année. Les retards accumulés dans la construction des nouveaux sites de production brésilien et américain du groupe, à l'origine de deux avertissements entre mi-2011 et début 2012, ont été levés. A l'inverse, en baisse de 6,27% à 4,456 euros, Peugeot a signé la plus forte baisse du SBF120 pénalisé par Citigroup. En effet, le broker a dégradé sa recommandation sur le titre de Neutre à Vendre et abaissé son objectif de cours de 8,5 à 3 euros.Pour le bureau d'études, il est clair que le marché obligataire est devenu plus important que le marché action pour le constructeur. PSA a besoin de capitaux en provenance du marché obligataire pour continuer à fonctionner. Cette situation relègue nécessairement les intérêts des actionnaires au second plan.
Le déficit commercial de la France a reculé de près de 200 millions d'euros en septembre par rapport à août pour atteindre 5,033 milliards d'euros, ont annoncé jeudi les Douanes dans un communiqué. Le déficit des 12 mois achevés fin septembre s'est établi à 67,282 milliards d'euros, alors que celui de l'année 2011 atteignait 73,343 milliards. La Banque centrale européenne a indiqué, dans le cadre de sa décision de politique monétaire, qu'elle laissait inchangés ses taux directeurs. Dans le détail, le taux de refinancement, principal instrument de la politique monétaire de la BCE reste à 0,75%. Le taux de facilité est resté à 0,0% et le taux de prêt marginal à 1,5%. Aux Etats-Unis, 355 000 nouvelles inscriptions au chômage ont été comptabilisées la semaine dernière, bien au dessous du consensus qui donnait 370 000 inscriptions. La semaine précédente, 363 000 inscriptions avaient été enregistrées selon les données publiées par le Département américain du Travail. Le déficit commercial américain s'est légèrement réduit au mois de septembre, affichant son plus faible niveau depuis décembre 2010. Il est ressorti à 41,55 milliards de dollars en données corrigées des variations saisonnières, selon les données publiées par le département du Commerce américain. Au mois d'août, le déficit était ressorti à 43,79 milliards, révisé de 44,22 milliards. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un déficit en hausse à 45,0 milliards. Vers 17h45, l'euro cote 1,2743 face au dollar.
Ventes au détail : Ces chiffres sont très suivis par les économistes car les ventes au détail constituent une part importante de la consommation des ménages. Aux Etats-Unis, elles représentent ainsi le tiers de la consommation qui est la principale composante du PIB. Ils permettent également de valider ou relativiser les indications de l'indice de confiance des ménages du Conference Board. Outre Atlantique ce rapport est publié par le département américain du commerce qui donne une estimation du total des ventes au détail (y compris celles des produits alimentaires) réalisées sur un mois, d'après un échantillon de 5000 établissements détaillants. FTB/MAF/5
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