(AOF) - Lafarge annonce avoir conclu un accord avec Elementia destiné à regrouper l'ensemble de leurs actifs cimentiers au Mexique. Lafarge apportera à la joint-venture ses usines de Vito et Tula d'une capacité totale de près d'un million de tonnes, Elementia apportant son usine d'un million de tonnes en cours de construction dans le centre du pays. Cet accord permettra à Lafarge de renforcer de façon significative sa position au Mexique. Cette opération, qui n'implique pas de mouvement de cash devrait être finalisée au second semestre 2013, après le démarrage de la nouvelle usine d'Elementia. La joint-venture nouvellement formée sera détenue à 47% par Lafarge et à 53% par Elementia. Ces opérations seront mises en équivalence dans les comptes consolidés de Lafarge, et consolidées globalement dans les comptes d'Elementia.
- Accélération de la politique d'innovation, notamment pour répondre aux modes de construction plus durables ; - Accélération du désendettement ; - Retour aux bénéfices attendu, pour la première fois depuis 2007.
Les points faibles de la valeur
- Encore sensible à l'atonie de la croissance en Europe ; - Révision des dépenses d'infrastructures avec les plans d'austérité en Europe ; - Sensibilité à la montée du risque géopolitique au Moyen-Orient. - Situation financière toujours tendue ; - Réduction du dividende pour alléger l'endettement ; - Baisse des investissements de capacité pouvant hypothéquer le potentiel de gain de parts de marché à moyen terme, notamment dans les zones en forte croissance.
Comment suivre la valeur
- Performances étroitement correlées à l'état du secteur de la construction, et donc à l'évolution des taux d'intérêt, aux facilités d'accès au crédit, au climat de confiance, et aux conditions climatiques ; - 25% à 30% du coût de production du ciment dépend du coût de l'énergie ; - Sensibilité à la parité euro/dollar ; - A suivre le plan stratégique 2012-2015 avec des objectifs jugés ambitieux au vue de l'environnement conjoncturel ; - Effet de levier sur les résultats à attendre lors de la reprise de l'activité en raison de la réduction de la structure de coûts. Potentiel de redressement jugé sous-estimé par certains analystes ; - Structure actionnariale particulière avec la juxtaposition de deux actionnaires de référence (Groupe Bruxelles Lambert et NNS) et non impliqués par une action de concert.
Construction - Matériaux
Selon l'agence de notation Fitch les conditions de marché restent difficiles pour les grands cimentiers, et les perspectives, incertaines. Toutefois elle considère que les effets des mesures de réduction de coûts devraient peu à peu porter leurs fruits, conduisant à une légère amélioration de la performance opérationnelle du secteur en 2013. Face à un marché européen en crise, les grands cimentiers misent sur les marchés émergents. Ainsi pour Ciments Français, l 'Amérique latine et l'Asie sont les seules zones de croissance. De plus les plans de restructuration sont parfois renforcés face aux difficultés qui perdurent sur le marché européen et à une inflation des coûts. HeidelbergCement a économisé sur neuf mois 241 millions d'euros contre un objectif annuel de 200 millions. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 59.96 EUR | ||||||||
Date du cours | 20/10/2015 | ||||||||
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