(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé en léger repli, partagées entre prudence et optimisme après les propos du président de la BCE sur les perspectives de reprise de l'économie au sein de la zone euro. " La faiblesse économique dans la zone euro devrait se prolonger en 2013 mais plus tard dans l'année 2013, l'activité économique devrait graduellement se reprendre ", a déclaré Mario Draghi qui a, sans surprise, laissé les taux de la BCE inchangés. Le CAC 40 a clôturé en repli de 0,39% à 3703,12 points tandis que l'Eurotop 100 a reculé de 0,4% à 2387,14 points. A Londres, Marks & Spencer a cédé 0,75% à 368,20 pence pénalisé par des ventes trimestrielles décevantes. Dans le non alimentaire, le premier distributeur de vêtements britannique a vu ses ventes reculer de 3,8% à magasins comparables au quatrième trimestre clos le 29 décembre dernier. Les analystes interrogés par Bloomberg tablaient en moyenne sur un recul de 1,5%. Dans l'alimentaire, les ventes, toujours à nombre de magasins constants, ont progressé de 0,3% alors que le consensus visait une hausse d'1%. En revanche, Alstom (+3,44% à 31,875 euros) a enregistré l'une des plus fortes progressions du CAC 40, soutenu par le relèvement de recommandation de Citigroup. Ce dernier est passé d'une recommandation Neutre à Acheter et a révisé en hausse son objectif de cours de 30 à 38 euros, estimant que la volatilité de l'action souvent constatée en 2012 était davantage liée à la situation en Europe qu'à la performance spécifique du groupe. Le contexte actuel est favorable à Alstom, souligne le bureau d'analystes. A contrario, Gemalto (-4,62% à 66,45 euros) a affiché l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40, lesté par la dégradation de l'opinion d'Exane de Surperformer à Neutre. Le bureau d'études estime que le profil risque/rentabilité du spécialiste de la sécurité numérique est devenu moins favorable. Il fait ainsi remarquer que l'action s'échangeait 14 fois les bénéfices attendus il y a 18 mois, contre 19 fois aujourd'hui, ce qui représente une prime de 30% par rapport à ses pairs.
Les prix à la consommation sont en hausse de 0,3% en décembre 2012 après une baisse de 0,2% en novembre, a indiqué ce matin l'Insee. Sur un an, ils augmentent de 1,3% (+1,4% en novembre). Hors tabac, l'indice est également en hausse de 0,3% (+1,2% sur un an). Corrigée des variations saisonnières, la hausse atteint 0,1% en décembre (+1,3% sur un an). La hausse des prix du mois de décembre provient de celles, essentiellement saisonnières, des services et des produits manufacturés. La production de l'industrie manufacturière française a progressé de 0,2% en novembre après un repli de 0,8% en octobre, a révélé ce matin l'Insee. La production de l'ensemble de l'industrie est également en hausse (+0,5 %) après une baisse de 0,6% le mois précédent. Au cours des trois derniers mois, la production est en nette baisse dans l'industrie manufacturière (-2,2 %) ainsi que dans l'ensemble de l'industrie (-1,8 %) par rapport au trimestre précédent. De même, la production manufacturière est en repli par rapport aux trois mêmes mois de l'année 2011 (-3,6 %). La Banque de France a confirmé sa prévision d'une contraction de 0,1% de l'économie française au quatrième trimestre 2012, dans sa dernière estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture publiée ce matin. Sous l'impulsion surtout du secteur agroalimentaire, la production industrielle a légèrement progressé en décembre en dépit d'un nouveau recul dans les machines et équipements et d'une baisse des autres matériels de transport (construction aéronautique, navale et ferroviaire), a par ailleurs annoncé l'institution. La Banque centrale européenne a indiqué, dans le cadre de sa décision de politique monétaire, qu'elle laissait inchangés ses taux directeurs. Dans le détail, le taux de refinancement, principal instrument de la politique monétaire de la BCE reste à 0,75%. Le taux de facilité est resté à 0,0% et le taux de prêt marginal à 1%. Sans surprise, la Banque d'Angleterre a laissé jeudi son taux directeur inchangé à son plus bas historique de 0,5%. La banque centrale a également maintenu le montant total de ses rachats d'actifs à 375 milliards de livres. Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont élevées à 371 000 lors de la semaine du 5 janvier à comparer avec 367 000 (révisé de 372 000) la semaine précédente, selon les données du département du Travail. Le consensus Briefing.com était de 364 000. Les stocks des grossistes ont progressé de 0,6% en novembre, après avoir augmenté de 0,3% en octobre (chiffre révisé de +0,6%). Le consensus Briefing.com était de +0,2%. Vers 17h40, l'euro cote 1,3214 face au dollar.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)