(AOF) - Les Bourses européennes ont clôturé vendredi en légère baisse, mais ont affiché un rebond sur la semaine. Le CAC 40 a enregistré un gain hebdomadaire de 0,96% à 3752,03 points, effaçant les pertes de la semaine dernière. Aux Etats-Unis, le Dow Jones s'apprête à clôturer sur un rebond hebdomadaire de 0,8% en n'affichant qu'une très légère baisse de 0,05% à 13 588,46 points à 17 heures 30. En fin de semaine, plusieurs chiffres macro-économiques sont venus confirmer l'accélération de la croissance des deux premières économies mondiales. D'une part, aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements publiées jeudi ont affiché une nette progression au mois de décembre, confirmant ainsi le redressement du marché immobilier. D'autre part, en Chine, la croissance du PIB publiée ce matin a rebondi au quatrième trimestre de 7,9% en rythme annuel après sept trimestres consécutifs de ralentissement. La hausse des marchés a toutefois été limitée en raison de la salve de publication des grandes firmes financières américaines qui ont révélé des résultats en demi-teinte. Les comptes de Goldman Sachs ont été salués mercredi, le titre a pris plus de 4%. En revanche, ceux de Citigroup et de Bank of America ont été sanctionnés. Jeudi, jour de leur publication trimestrielle, la première banque a perdu près de 3% et la seconde plus de 4%. A Paris, le palmarès des valeurs du CAC 40 a échappé à toute logique sectorielle cette semaine. Renault (+8,41%) a signé la plus forte progression de l'indice après l'annonce de perspectives plus favorables pour 2013. A la deuxième place du podium, EADS (+7,09%) a bénéficié de la publication du chiffre de ses commandes de 2012 supérieur à ses objectifs. A l'inverse, Sanofi a fait office de lanterne rouge, pénalisé par des doutes sur la capacité du groupe à restructurer son département Recherche & Développement en France.
- Positionnement en Asie (doublement des capacités de production en Corée du sud) ; - Plan produit dynamique et adapté à la demande locale dans les pays émergents ; - Ouverture du très dynamique marché russe avec la montée programmée au capital d'Avtovaz (40% de part de marché en Russie) ; - Distribution directe aux actionnaires, à partir de 2014, des dividendes issus de ses diverses participations.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité sur la reprise du marché européen ; - Gamme de produits sous pression et vieillissante dans un marché européen en repli marqué ; - Image de la direction ternie par le faux scandale d'espionnage industriel en 2011 ; - Image brouillée par le succès de la gamme Entry, risque de cannibalisation de la marque Renault par Dacia dans les pays matures ; - Manque d'optimisation de l'alliance avec Nissan et décote implicite appliquée aux 43% détenus dans Nissan ; - Présence de l'Etat français au capital (15%) pouvant entraver les décisions stratégiques ; - Incertitudes sur le succès de la stratégie dans la voiture " toute électrique ".
Comment suivre la valeur
- Image de constructeur " mass market " européen ; - Valeur très cyclique fortement dépendante du marché européen ; - Catalyseur boursier : bon déroulement du plan " Drive the change ", mis en oeuvre initialement par Patrice Pélata, démissionné depuis ; - Catalyseurs à long terme : succès de la stratégie dans les voitures électriques et élargissement de l'alliance Nissan-Renault.
Automobiles - Constructeurs
L'Acea estime que le marché européen devrait se replier de plus de 8% en 2012, à environ 12 millions de véhicules. En France, le Comité des constructeurs français d'automobiles a revu à la baisse ses prévisions pour 2012 : les ventes de voitures particulières devraient reculer de 14% et être inférieures à 1,9 million d'unités, son plus mauvais niveau depuis quinze ans. La situation ne devrait pas s'améliorer en 2013. Dans ce contexte morose, les constructeurs s'adaptent. PSA a mis en place une série de mesures pour réduire ses coûts avec la suppression de 8000 postes en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois. Opel a déjà mis plus de 11.000 salariés au chômage partiel en Allemagne, soit la moitié de ses effectifs dans le pays. FTB/MAF/500
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 48.82 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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