(AOF) - Le groupe informatique IBM a dévoilé hier soir un bénéfice mais surtout un chiffre d'affaires supérieurs aux attentes. La plus importante société de services informatiques dans le monde n'avait pas battu le consensus au niveau de ses ventes depuis 5 trimestres. Au quatrième trimestre, IBM a réalisé un bénéfice net en progression de 6% à 5,8 milliards de dollars, soit 5,13 dollars par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 5,39 dollars, soit 14 cent de mieux que le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a baissé d'1% à 29,3 milliards de dollars, là où le consensus s'élevait à 29,05 milliards de dollars. Il est stable hors impact des changes. Dans le détail, la division Global Technology Services, qui est orienté vers l'infrastructure (serveurs, réseaux...) a enregistré une baisse de 2% de ses ventes à 10,3 milliards de dollars. La division Global Business Services, qui regroupe les services informatiques plus traditionnels (consulting, intégration de système, applications...) a vu son chiffre d'affaires reculer de 3% à 4,7 milliards de dollars. En revanche, son chiffre d'affaires logiciels a augmenté de 3% à 7,9 milliards de dollars tandis que les ventes d'équipements informatiques, comme les serveurs, (Hardware) ont reculé d'1% à 5,8 milliards de dollars. La plus importante SSII mondiale a confirmé sa prévision d'un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, " d'au moins 16,70 dollars ", contre 15,25 dollars sur l'exercice 2012. Le consensus est de 16,64 dollars.
Informatique - SSII
D'après les projections établies par le Syntec Informatique, le syndicat professionnel du secteur, la croissance du marché des logiciels et des services sera limitée à 0,7% cette année. L'année prochaine le secteur du conseil et des services informatiques devrait pâtir d'une baisse d'activité de 0,9%. Compte tenu d'une dégradation générale du marché, le recul de l'activité pourrait même être plus marqué en 2013. Cette évolution s'accompagne d'une pression croissante sur les prix et d'un allongement des prises de décision d'investissement des clients. Certains projets sont reportés, alors même que les professionnels assistent à une réduction du nombre de projets en vue. Les difficultés du marché français soulignent la pertinence des stratégies de diversification géographique adoptées par les grandes SSII françaises.
Informatique - Editeurs de logiciels
Les acquisitions se multiplient dans le " cloud computing " (informatique externalisée). SAP a annoncé le rachat de la société californienne Ariba, spécialisée dans les applications pour commerçants, pour 4,3 milliards de dollars (3,36 milliards d'euros). Fin 2011 le groupe avait déjà annoncé la reprise de SuccessFactors, spécialiste des ressources humaines dans le cloud, pour 2,5 milliards d'euros. Quant à Adobe il a choisi, pour la première fois, de faire migrer sa suite logicielle " Creative Suite " dans le " cloud computing ", avec une version intitulée " Creative Cloud ", qui fonctionne à travers un abonnement mensuel. Même Microsoft s'y met : sa nouvelle suite " Windows 8 " est conçue pour être utilisée comme un service sur Internet, via une multitude de terminaux, et non plus comme un ensemble de logiciels installés sur un ordinateur. Ce mouvement ne se limite pas aux seuls acteurs des logiciels : Google a dévoilé un nouveau service d'infrastructures à la demande, " Compute Engine ", qui permettra à ses clients de bénéficier de ses propres " data centers ".
Constructeurs informatiques
Le cabinet de recherche IHS iSuppli considère que le marché mondial des PC devrait reculer de 1,2% en 2012, pour atteindre 348,7 millions d'unités commercialisées. C'est la première diminution depuis 2001. Un recul encore plus important pourrait intervenir en 2013. Le PC pâtit de la forte concurrence des tablettes. L'arrivée du système d'exploitation Windows 8, lancé par Microsoft et conçu pour utilisation mobile et tactile, donne une bouffée d'oxygène au secteur. De nombreux fabricants, comme Hewlett-Packard, Dell, ou Lenovo, se positionnent sur le segment des tablettes tactiles et cherchent à se différencier de l'iPad d'Apple. Ce dernier est utilisé par un nombre croissant d'entreprises, dont General Electric et United Airlines par exemple. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 181.25 USD | ||||||||
Date du cours | 15/04/2024 | ||||||||
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