(AOF) - Le chiffre d'affaires de JCDecaux a progressé de 4,3% à 746,6 millions d'euros au quatrième trimestre 2012. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires est en hausse de 0,2%, ce qui est mieux que ce que le groupe avait anticipé lors de la publication de son chiffre d'affaires du troisième trimestre en novembre dernier. Pour l'ensemble de l'année 2012, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 6,5% à 2,622 milliards d'euros. La croissance organique a atteint 1,5%. La croissance organique a été principalement tirée par le dynamisme de la division Transport dans ses marchés clés, notamment en Asie-Pacifique, dans le Reste du Monde, au Royaume-Uni et en France. Dans le Mobilier Urbain, le chiffre d'affaires ressort en repli de 0,7% à 1,171 milliard d'euros, quasiment stable en France et au Royaume-Uni mais la faiblesse des autres pays européens s'est poursuivie tout au long de l'année. L'Amérique du Nord affiche quant à elle une bonne croissance. L'activité Affichage est toujours en difficulté au quatrième trimestre (-8,5%) dans la plupart de ses marchés européens. Le chiffre d'affaires publicitaire, hors ventes et locations de matériel, et contrats d'entretien, a crû de 1,5% en organique en 2012. Comme à son habitude, le numéro 1 mondial du mobilier urbain n'a pas dévoilé ses anticipations pour le premier trimestre. Il le fera lors de la publication de ses résultats annuels 2012 le 7 mars prochain.
- Contrats de long terme (15 ans en moyenne) et revenus récurrents ; - Croissance structurelle de la communication extérieure : urbanisation et mobilité croissante de la population mondiale, montée en puissance du Digital notamment dans la branche Transport ; - Activité Transport plus résiliente, plus mondiale, moins capitalistique et plus flexible en termes de coûts que le Mobilier Urbain ; - Montée en puissance dans les aéroports et dans les gares/métros avec une stratégie de " premiumisation " des espaces publicitaires et de monétisation d'une audience captive (notamment dans les aéroports) ; - 25% du CA dans les pays émergents (dont 12% en Chine) ; - Structure de coûts majoritairement fixe : effet de levier important en période de reprise d'activité ; - Flexibilité financière permettant de jouer le rôle de consolidateur dans le secteur ; - Groupe à caractère familial et fort engagement des dirigeants.
Les points faibles de la valeur
- Faibles perspectives de croissance à court terme en raison d'une surexposition à l'Europe (encore 2/3 du CA); - " Momentum " boursier défavorable pour le secteur publicitaire dans son ensemble ; - Manque de catalyseurs boursiers à court terme ; - Pression concurrentielle élevée pour la branche Affichage ; - Rentabilité de l'activité Transport nettement inférieure à la moyenne du groupe ; - Publicité extérieure davantage encadrée par la loi en France ; - Flottant limité à 30%.
Comment suivre la valeur
- Valeur traditionnellement défensive au sein du secteur publicitaire ; - Corrélation avec l'évolution du marché mondial de la publicité et donc de la conjoncture économique ; - Activité sensible au dynamisme du transport aérien ; - Catalyseurs boursiers : attribution d'un contrat dans une grande ville (appels d'offres en cours : mobilier urbain de Sao Paulo, aéroports d'Atlanta et de Chicago), une opération de croissance externe aux Etats-Unis (intérêt pour CBS Outdoor) ou dans les pays émergents.
Communication - Publicité
Les prévisions sont bonnes pour le marché publicitaire mondial en 2013 selon ZenithOptimedia. L'agence media du groupe Publicis considère que la croissance des dépenses publicitaires devrait s'accélérer, passant de 3,3% en 2012 à 4,1% en 2013, pour atteindre 518 milliards de dollars d'investissements. Cette progression est tirée par les pays en développement (dont la Chine et le Brésil) qui devrait enregistrer une croissance moyenne de 8% en 2013. Le développement des dépenses sur les marchés développés devrait être limité à 2%. En revanche en France le marché devrait reculer de 1,4% l'année prochaine. Selon ZenithOptimedia le risque est que la forte baisse de la consommation des ménages engendre une chute des dépenses publicitaires de 10 à 15%. Ce marché basculerait ainsi du côté des " PIIGS " (Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Espagne). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 19.07 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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