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Bourse : pourquoi y croire

30/01/2013 - 10:04 - Sicavonline (mis à jour le : 08/08/2014 - 17:24)


Bourse : pourquoi y croire

Les actions, beaucoup d'entre vous ne savent plus vraiment quoi en penser. En 2012, l'économie n'incitait pas à se laisser tenter, et pourtant l'année fut plutôt positive en bourse. En 2013, le contexte ne s'est pas vraiment amélioré... Mais faut-il toujours se fier à la macroéconomie pour analyser les marchés financiers ? Sicavonline a confronté les points de vue de quatre experts, Marc Touati (ACDEFI), Bernard Aybran (Invesco), Rachid Medjaoui (Banque Postale AM) et Jean-Marie Mercadal (OFI AM). Et un constat s'impose : en 2013, les actions sont plus qu'une option pour votre portefeuille.

Est-ce le moment d'investir en bourse ? Si l'on se fie aux apparences et uniquement à elles, de surcroît si l'on regarde les choses de France, le contexte économique européen est bien trop déprimant pour oser encore s'aventurer sur les marchés financiers. Pourtant, la bourse a connu une belle progression en 2012 et beaucoup d'investisseurs qui ont raté la coche s'interrogent : simple feu de paille ou 2013 confirmera-t-elle le renouveau des actions ?

En 2013, « do not relax »

« Do not relax », a lancé Christine Lagarde au forum 2013 de Davos, qui réunit chaque année grands patrons, banquiers et responsables politiques. Le message de la directrice du Fonds Monétaire International (FMI) est clair : l'économie n'est pas encore tirée d'affaire. Même postulat pour Marc Touati, président du cabinet d'analyse économique ACDEFI, pour qui « la crise de la zone euro est loin d'être achevée », tandis que Bernard Aybran, multi-gérant chez Invesco, reconnait que « crédit, consommation et investissement sont en berne ». C'est un fait, l'enthousiasme n'est pas de mise en ce début d'année 2013 : la macroéconomie se veut bien trop anxiogène. La zone euro souffre d'une croissance en berne et d'une inquiétante montée du chômage (11,8% en novembre 2012). Et alors que certains de ses Etats membres, comme la Grèce, paraissent voués à s'enfoncer toujours plus loin dans la crise, d'autres suscitent de plus en plus d'interrogations, à l'image de la France. Quant aux Etats-Unis, si la croissance n'est pas contestable, elle demeure cependant bridée, la question pendante du plafond de la dette freine ménages et entreprises dans leurs velléités respectives de consommer et d'investir.

« En bourse, si on se contente de regarder la macro, on a toutes les chances d'arriver après la bataille ! »

Une économie en basse-eaux qui donne plus envie de rester cacher sous sa couette que d'investir... Une bonne raison pour tourner le dos à la bourse ? A en croire la performance du CAC 40 en 2012 (+15,23%), la réponse est non. Et Bernard Aybran est formel : « en bourse, si on se contente de regarder la macro, on a toutes les chances d'arriver après la bataille ! ».


Les indicateurs haussiers ne sont donc pas forcément là où on les attend. « Le scénario d'une poursuite de la hausse des actions ne repose pas sur l'idée que la croissance va revenir... Mais sur le retour des investisseurs, notamment étrangers, maintenant que le risque d'implosion de la zone euro a quasiment disparu », explique Rachid Medjaoui, directeur adjoint de la gestion à la Banque Postale Asset Management.

Les actions un choix de valorisation... ou un choix par défaut ?

Si une hausse des actions est possible, c'est aussi parce qu'elles sont tombées très bas ces dernières années, sous l'effet conjoint des crises financières de 2008 et 2011, et de l'aversion au risque monumentale des investisseurs. « Ce qu'on peut constater aujourd'hui sur les marchés d'actions, c'est que tout ce qui s'y vend et s'y achète a atteint des niveaux de prix très faibles, et qui justifient tout à fait qu'on puisse revenir s'aventurer sur ces marchés qui font peur à tout le monde depuis 10 ans » explique Bernard Aybran. L'occasion par exemple de « revenir sur de belles valeurs européennes, qui sont en retard et délaissées par rapport aux actions US », selon Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué chez OFI AM.


Ou bien, pour Marc Touati, de choisir des « entreprises qui font l'essentiel de leur profit dans le monde émergent, et en particulier en Asie », en n'hésitant pas à pratiquer le stock-picking, sélectionner les valeurs au cas par cas, car « il y a toujours des entreprises qui parviennent à tirer leur épingle du jeu ». Mais si les actions constituent certes un choix de valorisation, elles sont également cette année un choix par défaut. Peu de placements assurent aujourd'hui des rendements aussi attractifs car si 2012 a été une excellente année pour le marché obligataire, 2013 devrait calmer le jeu. « Les obligations d'Etat françaises sont dangereuses », prévient Marc Touati, « sur les marchés obligataires, on a aujourd'hui un risque très élevé... et un rendement très faible ! On va droit vers un minikrach obligataire ». L'économiste entrevoit une nouvelle dégradation de la dette française par les agences de notation. Les obligations à 2% ne seraient alors plus qu'un lointain souvenir...


Les convictions de M. Touati pour 2013

Bourse : le ciel des investisseurs pas encore tout à fait dégagé

Le ciel des actions a beau s'éclaircir, il n'est pas pour autant exempt de nuages. Des rendements élevés sans aucun risque possible n'existent pas sur les marchés financiers. De fait, la volatilité devrait demeurer « extrêmement forte » en 2013, selon Marc Touati. La patience sera alors de mise, car, comme le rappelle l'économiste, « investir en bourse, ce n'est pas que pour faire de la plus-value à court terme... c'est pour toucher des dividendes ». Il s'agit dès lors de bien garder en tête que les actions sont des investissements de long terme... Et donc que toute baisse de cours est à prendre avec du recul ! Rachid Medjaoui se veut d'ailleurs rassurant : « une respiration sur les marchés est tout à fait possible, mais elle ne sera que transitoire ».


L'avis de R. Medjaoui (LBPAM)

A en croire les quatre experts, les actions sont donc loin d'avoir dit leur dernier mot, même si le tableau économique d'ensemble ne s'avère pas des plus engageants. C'est d'ailleurs un fait : les marchés financiers vont toujours plus vite que l'économie. Et après 5 années tumultueuses, les actions semblent bien parties pour prendre leur revanche... En tout cas, espérons-le, au vu des rendements offerts par les autres placements. La société Sicavonline fait appel à une équipe de journalistes professionnels en charge de la rédaction des articles de www.sicavonline.fr. Les conseils donnés relatifs aux instruments financiers ou aux placements sont en conformité avec la profession et sur la base de sources sérieuses et réputées fiables. La responsabilité d'investir ne saurait être imputée à la rédaction de Sicavonline du fait de leur utilisation.

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