Immobilier : les prix de l'ancien vont baisser en 2013... mais ce repli sera-t-il significatif ?

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Immobilier : un contexte peu propice à l'achat en 2013

Le marché immobilier du neuf et de l'ancien devrait souffrir en 2013 d'un environnement économique peu propice à l'achat. Selon Olivier Eluere, économiste au Crédit Agricole, la croissance ne sera qu'en très faible reprise en 2013 (0,4%), couplée à un taux de chômage au-dessus de 10% (10,5%). « Cet environnement rend les acquéreurs prudents et attentistes et une partie des acheteurs potentiels doivent renoncer à acheter », expliquent l'économiste. A cet environnement économique détérioré s'ajoute un durcissement des règles fiscales s'appliquant à l'immobilier résidentiel. « Le dispositif Duflot, avec ses avantages et ses contraintes, et les hausses des prélèvements, notamment sur les plus-values immobilières, permettront au mieux une stabilisation des achats de logements neufs au titre d'un investissement locatif [...] voire une réduction de ce type d'achats dans l'ancien » selon Olivier Eluere.

Immobilier : des signes encourageants

A ces mauvaises nouvelles viennent s'opposer des éléments plus positifs pour le marché immobilier français. En premier lieu, la pierre devrait continuer à jouer un rôle de « valeur refuge », notamment au regard des placements monétaires défiscalisés de moins en moins rentables (Livret A, LDD) ou encore de l'or. «La pierre rassure, par son côté tangible, par des évolutions assez régulières, et par une valorisation favorable sur longue période » explique Olivier Eluere. Les taux de crédit immobilier devraient encourager (ou en tout cas ne pas décourager) l'investissement dans la pierre en 2013, en restant proches de 3,50% sur les prochains mois, d'après Olivier Eluere. Quant aux critères d'octroi de crédit immobilier, ils seraient « inchangés ou très légèrement resserrés en raison du fléchissement de la demande de logements ».

Immobilier : des prix en baisse en 2013 ?

Mais ces facteurs positifs ne devraient pas être suffisants pour relancer les ventes immobilières. Selon l'économiste du Crédit Agricole, elles devraient se stabiliser dans le neuf et baisser d'environ 10% dans l'ancien. Quant aux prix immobiliers, ils devraient baisser de 5 à 6% en glissement annuel en ce qui concerne l'ancien, soit un repli cumulé de 8% entre fin 2011 et fin 2013. Une baisse qui reste cependant très mesurée, les prix immobiliers dans l'ancien ayant augmenté de 155% depuis 1998, rappelle Olivier Eluere.

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