(AOF) - M6 a publié un résultat net part du groupe 2012 de 140,2 millions d'euros, en retrait de 6,3%, et un résultat opérationnel courant (EBITA) de 218,5 millions d'euros, en repli de 10,8%. Le groupe de médias a expliqué que cette évolution reflétait le recul du chiffre d'affaires publicitaire et les investissements réalisés par la chaîne M6 dans l'Euro 2012. La marge opérationnelle courante consolidée a atteint 15,8% contre 17,2% en 2011. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,39 milliard d'euros, en recul de 2,4%. Il a été pénalisé par la baisse de 4,3% à 647,1 millions d'euros des recettes publicitaires de la chaîne M6. Les autres revenus publicitaires (chaînes numériques et internet) ont progressé de 2,2%, tandis que les revenus non publicitaires ont reculé de 1,6%, atteignant 574,8 millions d'euros. Fort de la solidité de sa structure financière, le Groupe M6 a réitéré sa volonté stratégique d'investir dans ses métiers principaux mais a considéré également que la rémunération actuelle de sa trésorerie pèse sur la rentabilité de ses capitaux. Le Directoire proposera en conséquence à l'Assemblée générale mixte, convoquée le 13 mai 2013, de distribuer un dividende de 1,85 euro par action correspondant à un dividende ordinaire de 0,85 euros par action au titre de l'exercice 2012 et à un dividende extraordinaire de 1 euro. La date de mise en paiement des dividendes est fixée au 23 mai 2013, avec une date de détachement le 20 mai. Après cette distribution de 232 millions d'euros, le groupe conservera une situation de trésorerie " fortement positive ". Le groupe n'a pas communiqué de prévisions pour 2013.
- Gains d'audience grâce aux services de télévision de rattrapage (catch up TV) ; - Rare chaîne améliorant sa rentabilité dans le contexte actuel ; - Réduction de la dépendance au marché publicitaire via les diversifications. Longueur d'avance sur TF1 ; - Structure financière saine ; - Rendement généreux et dividende sécurisé par une trésorerie nette importante.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité sur le marché publicitaire français ; - " Momentum " boursier négatif sur le secteur ; - Relance de la fragmentation des audiences avec l'attribution de nouvelles fréquences de TNT et l'arrivée de Canal+ dans la TV gratuite ; - Absence à l'International ; - Déception sur les ventes à distance et celles de musique.
Comment suivre la valeur ?
-Secteur cyclique dépendant du marché publicitaire français ; - Tendance donnée par les baromètres de mesure d'audience (type Médiamétrie) ; - Univers audiovisuel en profonde mutation : poids croissant d'Internet, fragmentation des audiences avec la TNT ; - Catalyseur boursier : optimisation de la trésorerie nette avec une opération de croissance externe (rareté des cibles). - Risque de cannibaliser avec la démocratisation de la VOD (vidéo à la demande) ; - A suivre, la possible montée en puissance de la TV connectée et les ambitions d'Apple TV et de Google TV.
Communication - Medias
La concurrence du numérique pénalise fortement certains titres de presse papier aux Etats-Unis. L'hebdomadaire Newsweek a annoncé l'arrêt définitif de son édition imprimée. Le magazine américain va passer au "tout numérique" début 2013 avec une version payante. Selon la société américaine eMarketer, les investissements publicitaires sur Internet devraient dépasser, pour la première fois, cette année aux Etats-Unis les dépenses sur les supports papier, soit 37,3 milliards de dollars prévus pour le numérique contre 34,3 milliards pour le format papier. L'agence ZenithOptimedia prévoit que la part des investissements des annonceurs dans les magazines par rapport à l'ensemble des médias dans le monde devrait tomber en-dessous des 8% en 2014 (contre 10% en 2010). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 14.34 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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