(AOF) - Les Bourses européennes ont clôturé dans le rouge au terme d'une semaine de forte volatilité. Les investisseurs ont accueilli fraîchement le recul de l'indice des directeurs d'achats du secteur manufacturier en Chine. Puis, les indicateurs en demi-teinte dans la zone euro ont freiné toute initiative sur les marchés. En outre, les Etats-Unis vont voir entrer en vigueur le " séquestre ", soit 85 milliards de dollars de réduction de dépenses publiques, qui risque de peser sur leur croissance. A la clôture, le CAC a cédé 0,62% à 3699,91 pts (-0,17% en 5 séances). L'Eurotop 100 a perdu 0,28%. Sur le front des valeurs européennes, WPP (+0,38% à 1056 pence) a surperformé l'indice FTSE 100 (+0,28%) après avoir annoncé un résultat opérationnel 2012 conforme aux anticipations. L'année dernière, le premier groupe mondial de communication a généré un bénéfice imposable de 1,3 milliard de livres, en progression de 7%, et un résultat opérationnel de 1,756 milliard de livres, en hausse de 7%. Comme prévu par la société, sa marge opérationnelle a progressé de 50 points de base à 14,8%. Le revenu a, lui, atteint 10,373 milliards de livres et la croissance organique, 2,9%. En France, aucun doute à ce propos, les résultats annuels de Thales ont fait l'unanimité chez les investisseurs au vu de la flambée du titre de 12,28% à 30,30 euros à la Bourse de Paris. En dépit de perspectives prudentes, les investisseurs ont salué la bonne tenue des résultats du groupe dans un contexte de marché difficile dans la défense. Le chiffre d'affaires du groupe d'électronique et de défense a crû de 9% à 14,16 milliards d'euros, en dépit d'une croissance organique nulle. Les prises de commandes sont en hausse de 1% sur un an à 13,3 milliards d'euros. Au lendemain de la journée investisseurs à Nantes d'Alstom (stable à 33,80 euros), CA Cheuvreux a relevé son objectif de cours de 35 à 38 euros sur le titre et l'a maintenu dans sa " Selected List ". Le broker juge " meilleur " les perspectives de croissance à moyen terme du groupe. Patrick Kron, le PDG d'Alstom, a confirmé les objectifs du groupe. Les récents succès commerciaux ont notamment contribué au renforcement du carnet de commandes. Le groupe envisage toujours d'atteindre la commande de 14 turbines à gaz d'ici mars 2013, ce qui suppose de nouvelles annonces à venir dans le mois, souligne le broker.
Dans la zone euro, l'indice PMI Manufacturier du mois de février est ressorti à 47,9, inchangé par rapport à janvier, mais légèrement supérieur à son estimation préliminaire de 47,8, selon les données publiées par Markit. En France, cet indice s'est légèrement redressé à 43,9, contre 42,9 en janvier. En Allemagne, l'indice PMI a repassé la barre des 50 (qui sépare contraction et expansion de l'activité) pour atteindre 50,3 en février, après 49,8 en janvier. Dans la zone euro, le taux d'inflation a reflué à 1,8% au mois de février contre 2% au mois de janvier. Le consensus donnait un taux de 1,9%. Le taux de chômage dans la zone euro a crû à 11,9% au mois de janvier, après 11,8% en décembre (chiffre révisé de 11,7%). Les économistes tablaient sur 11,8% en janvier. La consommation des ménages américains a progressé de 0,2% en janvier, conformément aux attentes, après avoir déjà augmenté de 0,2% en décembre. Leurs revenus ont, eux, reculé de 3,6% après avoir progressé de 2,6% en décembre. Le consensus attendait un repli moins marqué de -2,4%. L'indice de confiance du consommateur de l'université du Michigan est ressorti à 77,6 en février contre 73,8 en janvier. Le consensus attendait 76,3. Les dépenses de construction ont baissé de 2,1% en janvier, après une hausse de 1,1% en décembre (chiffre révisé de +0,9%), soit le plus fort déclin depuis juillet 2011. Elles ressortent ainsi à 883,3 milliards de dollars en rythme annualisé. Le consensus anticipait une hausse de 0,4%. L'indice des directeurs d'achat dans le secteur manufacturier (ISM) est ressorti à 54,2 en février après 53,1 en janvier. Le consensus attendait 52,4. A 17 heures 45, l'euro se déprécie de 0,69% face au billet vert à 1,2978 dollar.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. FTB/MAF/5
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