(AOF) - EasyVista a essuyé une perte nette de 0,7 million d'euros en 2012, à comparer avec une perte de 1,3 million d'euros en 2011. Le spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques a aussi annoncé une perte d'exploitation de 0,6 million d'euros, contre une perte de 1,1 million d'euros, un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a atteint 12 millions d'euros, en progression de 20%. Générant un volume d'affaires désormais significatif, 3,2 millions d'euros en hausse de près de 150%, le Software as a Service (SaaS ou logiciels à la demande) a été le principal moteur qui a permis à l'activité d'atteindre un niveau historique. "L'augmentation de 39% du backlog SaaS à 8,2 millions d'euros, atteste la poursuite d'une puissante dynamique, garantissant une part d'activité de plus en plus importante pour le SaaS dans le mix d'activité des prochains exercices ", a précisé EasyVista. Fort de la différence entre la reconnaissance de revenu et la facturation inhérente au contrat SaaS, le groupe a dégagé 0,3 million d'euros de cash-flow d'exploitation,, permettant de financer les investissements sans impacter la trésorerie nette en très légère amélioration à 0,9 million d'euros. A propos de ses perspectives, EasyVista prévoit de poursuivre sa trajectoire de croissance soutenue et s'est fixé pour objectif de réaliser plus de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015. En 2013 en Europe, EasyVista entend capitaliser sur son modèle bien maîtrisé d'éditeur de solutions SaaS performantes pour poursuivre une croissance rentable, sur ses marchés stratégiques, ainsi que sur des pays périphériques via un certain nombre de partenariats avec des acteurs locaux. Le groupe entend, en parallèle, poursuivre son effort de développement outre-Atlantique afin d'acquérir rapidement une position forte.
Informatique - Editeurs de logiciels
Les acquisitions se multiplient dans le " cloud computing " (informatique externalisée). SAP a annoncé le rachat de la société californienne Ariba, spécialisée dans les applications pour commerçants, pour 4,3 milliards de dollars (3,36 milliards d'euros). Fin 2011 le groupe avait déjà annoncé la reprise de SuccessFactors, spécialiste des ressources humaines dans le cloud, pour 2,5 milliards d'euros. Quant à Adobe il a choisi, pour la première fois, de faire migrer sa suite logicielle " Creative Suite " dans le " cloud computing ", avec une version intitulée " Creative Cloud ", qui fonctionne à travers un abonnement mensuel. Même Microsoft s'y met : sa nouvelle suite " Windows 8 " est conçue pour être utilisée comme un service sur Internet, via une multitude de terminaux, et non plus comme un ensemble de logiciels installés sur un ordinateur. Ce mouvement ne se limite pas aux seuls acteurs des logiciels : Google a dévoilé un nouveau service d'infrastructures à la demande, " Compute Engine ", qui permettra à ses clients de bénéficier de ses propres " data centers ". FTB/ACT/
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